ENQUÊTE - Qui pour reprendre les cliniques mutualistes de Grenoble ? Alors que le nom du groupe C2S, qui a récemment racheté la clinique Belledonne, circule dans les couloirs, la question déborde du seul cercle des acteurs privés de la santé. À Voiron, l'hôpital qui doit fusionner avec le CHU le 1er janvier prochain vient de dénoncer les modalités du partenariat passé avec le privé pour gérer le futur centre hospitalier en construction. Assiste-t-on à une redistribution des cartes ?
Que cache la vente, dans les cartons depuis plusieurs mois, du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble (GHM) ? À savoir l'ensemble de la clinique mutualiste, de la clinique d'Alembert et du centre Daniel Hollard, premier centre privé à but non lucratif de cancérologie de l'Isère. Et surtout, le deuxième pôle de santé mutualiste en France, avec ses 1 200 salariés et 430 lits.
Aux côtés du service de santé public et du privé, c'est le troisième pilier de l'offre de soins en France. Du privé mais sans but lucratif et sans dépassements d'honoraires, géré par des mutuelles de santé et doté de missions de service public. Tout comme l'accès aux urgences ou la permanence d'accès aux soins. Et pourtant, son avenir à Grenoble est désormais pour le moins incertain…
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