FOCUS – Dans le cadre de la campagne pour le premier Référendum d’initiative citoyenne (Ric) à Grenoble « Pour ou contre les démolitions de logements sociaux à l’Arlequin ? », un temps d’échange s’est tenu ce vendredi 13 septembre autour de la question : « Qui paye la rénovation urbaine ? » L’occasion pour les opposants aux démolitions d'expliquer pourquoi les collectivités et les bailleurs se fourvoient en démolissant les logements sociaux à l'Arlequin… et qu'il est possible de faire autrement.
Ce vendredi 13 septembre, salle 150, une petite trentaine, tout au plus, de militants et d’habitants de la Villeneuve à Grenoble ont répondu présent au premier rendez-vous de la campagne du premier référendum d’initiative citoyenne (Ric) de Grenoble.
En octobre prochain, se tient une votation à la Villeneuve, où quelque 4 000 habitants de la galerie de l’Arlequin âgés de 18 ans et plus sont invités à se prononcer pour ou contre la démolition de plusieurs centaines de logements sociaux où certains d’eux vivent actuellement. Ces démolitions surviendront d’ici 2025, certaines dans les mois qui viennent. Ainsi en ont décidé les financeurs qui ont signé la convention du nouveau programme de rénovation urbaine (NPRNU). Les tenants du « pour » et du « contre » ont tout le mois de septembre pour faire campagne.
Selon les chercheurs, les démolitions Anru n'ont pas amélioré la qualité de vie
Ce premier rendez-vous, lancé par les organisateurs de la votation, portait sur le financement de la rénovation urbaine. Un sujet quelque peu ardu pour le grand public, que les élus du groupe Ensemble à gauche, Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot, ainsi que de Bruno de Lescure, militant de Vivre à Grenoble, se sont évertués à mettre à la portée de tous.
Et en substance, ceux-ci ont démontré, histogrammes à l’appui, que les principaux financeurs des programmes de renouvellement urbain étaient… les bailleurs sociaux. Et donc que ces derniers peuvent se passer de la tutelle de l’Agence de rénovation urbaine pour rénover la galerie de l’Arlequin. Ce sans avoir à entrer dans la logique de l’Anru, suivant laquelle il faut démolir une partie de logements sociaux pour réussir un programme de rénovation…
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