FOCUS - Le président du Département de l'Isère Jean-Pierre Barbier (LR) s'est ému, le jour de la rentrée des classes, à l'occasion de la visite d'un collège, du manque de mixité sociale et du sureffectif dans les établissements grenoblois. Saisissant la balle au bond, les élus de l'opposition du groupe Rassemblement citoyen écologique et solidaire (RCSE), demandent au président de s'emparer du problème plutôt que de le déplorer, sa collectivité étant en charge des collèges. Ce en commençant par « casser l'entre-soi » de la cité scolaire internationale, quartier Europole.
Les collèges du centre-ville de Grenoble frôlent le sureffectif, a déploré Jean-Pierre Barbier, lors d'un récent déplacement au collège Buclos de Meylan. Cette situation « pose la question des transports et de la mixité sociale. Et la mixité sociale, quand on l’évoque, c’est généralement pour les autres », a ironisé le président du conseil départemental de l'Isère, en charge des collèges.
Une carte scolaire redessinée en 2017 sans réflexion sur la mixité sociale ?
Il n'en fallait pas moins pour faire réagir le groupe Rassemblement citoyen écologique et solidaire (RCSE). Jean-Pierre Barbier ne peut que s'en prendre à lui-même, blâment ainsi dans un communiqué de presse ses élus d'opposition, agacés par l'inaction dont aurait fait preuve le conseil départemental dans le domaine de la mixité sociale.
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