FOCUS - La Ville de Grenoble, la Métro et l'État ont inauguré, fin août, une nouvelle résidence de logements sociaux au cœur du quartier de l'Île Verte. L'occasion pour la présidente de Grenoble Habitat Maryvonne Boileau d'affirmer sa volonté de voir du logement social sur tous les territoires de la Métro… et pour le maire de Grenoble Éric Piolle de saluer le bilan de son mandat en la matière.
« Charignon ? Attention, il ne faut pas oublier le “H” alors ! » Le nom de l'architecte de la résidence Mortillet, inaugurée le 28 août dernier, n'a pas manqué d'amuser les représentants de la Ville de Grenoble. Une bonne humeur qui s'explique sans doute par le fait que les officiels de la Ville, de la Métro et de la préfecture de l'Isère n'ont pas si souvent l'occasion d'inaugurer des logements sociaux au cœur du quartier de l'Île-Verte.
La présidente de Grenoble Habitat, partenaire de l'opération, ne boude ainsi pas son plaisir : « On offre la possibilité à des ménages de condition modeste d'habiter n'importe où à Grenoble et dans la Métropole », vante Maryvonne Boileau. Projet immobilier “mixte”, la résidence Mortillet compte ainsi neuf logements sociaux, un symbole important à ses yeux.
Des jardins partagés sur le toit de la résidence
La satisfaction de Maryvonne Boileau est d'autant plus grande que c'est l'architecte Gilles Charignon qui est venu trouver Grenoble Habitat, et non l'inverse. « C'est pour nous un honneur que des promoteurs viennent nous chercher. Cela veut dire qu'ils nous font confiance », souligne-t-elle. Tout en espérant s'associer à l'avenir avec d'autres promoteurs privés, au nom de la « mixité sociale » ou, ajoute-t-elle, « tout simplement du vivre-ensemble ».
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 53 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous