FOCUS – L'hôtel de ville de Grenoble ne serait pas aux normes et mettrait en danger ses agents et son public à en croire le syndicat Force ouvrière. Déjà, en janvier 2017, le rapport d’une sous-commission départementale de la préfecture avait donné un « avis défavorable à la poursuite du fonctionnement du bâtiment » en raison d’un manque de sécurité incendie. Depuis ? Pas grand chose alors que le montant des travaux s'annonce exorbitant…
C'est une patate chaude que se refilent les majorités successives à Grenoble depuis maintenant plus de dix ans : les problèmes de sécurité incendie de l'hôtel de ville.
Le syndicat Force ouvrière (FO) alerte ainsi les autorités compétentes depuis plusieurs années à ce sujet. Selon lui, la mairie ne serait pas aux normes et mettrait en danger ses agents et son public.
Pour appuyer son propos, FO Grenoble se fonde sur un rapport rendu en janvier 2017 par une sous-commission départementale de sécurité. Et qui donnait un « avis défavorable à la poursuite du fonctionnement du bâtiment ». La mairie n'ayant pas engagé de travaux depuis, l’inquiétude plane donc logiquement quant au déroulement de l’évacuation en cas de sinistre.
Les dispositions du dernier conseil municipal : « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase »
Ce sont les mesures de sécurité mises en place dans l’Hôtel de ville le 8 juillet dernier qui ont fait « déborder le vase » des élus CHS-CT. En effet, les récentes interventions dans les piscines municipales ont fait craindre à la municipalité de possibles perturbations du conseil municipal, comme cela avait déjà été le cas par le passé.
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