DÉCRYPTAGE – Le 12 juillet dernier, la Comue UGA, Grenoble INP, l’Ensag, Sciences Po Grenoble et l’UGA ont approuvé les statuts et le projet de décret de création de l’établissement public expérimental (EPE). La nouvelle université sera créée au 1er janvier 2020, toujours sous le nom « Université Grenoble Alpes ». Si l'UGA se réjouit de cette création, le syndicat des enseignants-chercheurs dénonce notamment un modèle de gouvernance très éloigné des personnels.
À l’heure des regroupements des établissements d’enseignement supérieur en France, l’Université Grenoble Alpes (UGA) vient de franchir une étape supplémentaire, jugée « décisive ». La co-approbation le 12 juillet dernier, des statuts et du projet de décret de création à Grenoble, d’un Établissement public expérimental (EPE).
Autrement dit, la création d’une nouvelle université plus mastodonte encore que l'UGA, intégrant quatre autres composantes locales à personnalité morale : la Communauté Université Grenoble Alpes (Comue), l’Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP), l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble (Ensag) et l’Institut d’études politiques de Grenoble (Sciences Po Grenoble). Cette étape intervient après le regroupement au sein de l'UGA des trois universités* le 1er janvier 2016, suivi de l’obtention du label Initiative d’excellence (Idex).
La création de l’Établissement public expérimental qui s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance n°2018-1131 du 12 décembre 2018, deviendra réellement effective au 1er janvier 2020. Le temps de concrétiser au préalable le regroupement « des forces de l’enseignement supérieur et de la recherche du site Grenoble Alpes », explique l’UGA. Son nom ? Toujours celui d'« Université Grenoble Alpes ». Mais « son identité visuelle évoluera pour marquer une différence », insiste l’institution.
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