FIL INFO — Pour la troisième fois en l’espace de quelques mois, le tribunal administratif de Grenoble a rejeté un recours contre le projet de réaménagement et d’élargissement de l’A480 et du Rondeau. Une décision saluée par la préfecture de l’Isère, pour qui le projet peut désormais « sereinement » suivre son cours.
Si les voix de nombreux militants continuent à s’élever contre le réaménagement et l’élargissement de l’A480 et du Rondeau, la justice n’y trouve pour le moment rien à redire. Mardi 2 juillet, le tribunal administratif (TA) de Grenoble a ainsi rejeté un second référé-suspension qui visait à faire annuler l’arrêté préfectoral déclarant les travaux d’utilité publique. Une décision que, sans surprise, la préfecture de l’Isère accueille avec satisfaction.
Le projet peut « sereinement suivre son cours », déclare la préfecture
« Le juge administratif confirme (…) une fois de plus que ce projet majeur pour l’amélioration des conditions de circulation des Grenoblois et des Isérois s’est élaboré dans le respect des règles de procédure », écrivent les services de l’État. C’est en effet la troisième fois que le TA rejette un recours contre les travaux de l’A480. Un premier référé-suspension avait été rejeté en mars 2019, et un second recours déposé par France Nature Environnement (ex-Frapna) retoqué en juin.
À présent, estime la préfecture, le projet peut « suivre sereinement son cours ». Un projet, insiste une nouvelle fois le préfet de l’Isère Lionel Beffre, qui « impliquera moins de bouchons, moins de
pollution et moins de bruit pour tous, et donc une meilleure qualité de vie au quotidien pour les Grenoblois et les Isérois ». Pas de quoi convaincre ses opposants, pour qui l’élargissement ne fera qu’augmenter le nombre de voitures, sans diminuer le nombre de bouchons.