FIL INFO — Les organisations syndicales de sapeurs-pompiers de l’Isère ont déposé un préavis de grève pour la journée du jeudi 4 juillet. Les soldats du feu annoncent un arrêt de travail entre 15 et 16 heures, mais aussi un rassemblement à 14 h 30 devant leur état-major afin de porter des revendications locales comme nationales.
Après le personnel des Urgences et du Samu de Grenoble, les pompiers de l’Isère annoncent un mouvement de grève pour la journée du jeudi 4 juillet. À l’appel du Syndicat autonome SPP-PATS, ainsi que de la CGT Sdis Isère, le service départemental d’incendie et de secours rejoint ainsi un mouvement national de protestation des soldats du feu qui parcourt le territoire national depuis la fin du mois de juin.
À l’image des Urgences, une grève des sapeurs-pompiers n’entraîne pas la fermeture totale des services. Un arrêt de travail est ainsi prévu de 15 à 16 heures Les pompiers n’en ont pas moins l’intention de se rassembler à 14 h 30 devant leur état-major, et ceci en tenue d’intervention. Le mot d’ordre lancé par les syndicats ? « Venez dire avec nous votre refus de partir en intervention en effectifs dégradé et exiger un plan de recrutement ! »
Revendications locales et nationales
Sur le plan local, les agents du Sdis de l’Isère demandent en effet « la mise en œuvre d’un véritable plan de recrutement correspondant aux besoins actuels (…) garantissant une qualité de distribution des secours et la sécurité des sapeurs-pompiers en intervention ». Tout comme ils exigent de meilleures conditions techniques d’intervention, avec des véhicules polyvalents de premiers secours, censés par ailleurs être prévus dans le cadre du schéma directeur.
Mais le mouvement porte également des revendications nationales, à commencer par « le retrait du projet de loi de transformation de la fonction publique », déjà dénoncé dans le cadre d’autres mouvements sociaux. Revendication plus spécifique à l’activité des sapeurs-pompiers, les syndicats demandent une revalorisation de la prime de feu, « à hauteur des autres métiers à risque ». Soit, estiment-ils, une augmentation fixée au minimum à 28 %.