FIL INFO — Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, se rend en Isère, et plus précisément à Saint-Quentin-Fallavier, vendredi 21 juin. Objet de sa venue ? Visiter le chantier de déconstruction de l’ancienne base logistique d’une centrale d’achat. Le tout sur fond d’un projet de loi anti-gaspillage prochainement présenté en conseil des ministres.
Agenda (de ministre) oblige peut-être, les visites ministérielles sont quasiment toujours annoncées au dernier moment. Celle de Brune Poirson ne déroge pas à la règle : c’est le 20 juin en milieu d’après-midi qu’a été rendue publique la venue en Isère vendredi 21 juin de la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Visite express au demeurant, puisqu’elle ne doit pas excéder quarante-cinq minutes, hors protocoles institutionnels.
Brune Poirson se rend à Saint-Quentin-Fallavier pour visiter le chantier de déconstruction de l’ancienne base logistique de la Socara (Société coopérative d’approvisionnement Rhône-Alpes). La centrale d’achat (parmi d’autres) des magasins Leclerc, créée et dirigée par Michel-Édouard Leclerc, a en effet quitté le territoire de Saint-Quentin-Fallavier en 2018 pour regrouper ses activités à Villette-d’Anthon.
Une visite sur fond de projet de loi anti-gaspillage
Brune Poirson se rendra ainsi sur le site de 12 heures à 12 h 45 « dans la perspective de la présentation du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire au Conseil des ministres », indique la préfecture de l’Isère. Les déchets présents sur le chantier sont en effet directement triés, avec « plus de 95 % des matériaux démolis réutilisés », l’acier revalorisé et le béton réutilisé pour le futur projet du site, en l’occurrence des plateformes logistiques.
Ce n’est pas la première fois que la Secrétaire d’État de la Transition écologique et solidaire est de passage en Isère. Brune Poirson avait ainsi fait un détour par Seyssins en mai 2018 pour « dialoguer » avec les citoyens, dans le cadre des Rencontres du gouvernement alors organisées dans une trentaine de villes. Des Rencontres qui semblent aujourd’hui bien lointaines dans les mémoires, après le passage des Gilets Jaunes et du Grand débat.