FOCUS - À neuf mois du premier tour des municipales, l'élu d'opposition de Grenoble Matthieu Chamussy appelle de ses vœux la création d'un « arc progressiste », allant de la gauche modérée à la droite modérée, en passant par le centre et LREM. Un passage quasi-obligé, juge-t-il, pour espérer remporter les élections contre Éric Piolle et Alain Carignon, désignés comme « les deux faces d'une même pièce » relevant d'une « forme de populisme ».
Créer un « arc progressiste » pour s'opposer aux « populistes » : tel est le souhait exprimé par le conseiller municipal d'opposition de Grenoble Matthieu Chamussy, à neuf mois des prochaines élections municipales. Alors qu'Alain Carignon et sa « société civile » labourent le terrain depuis plusieurs années, et que La République en marche enregistre ses candidats à la candidature, l'ex-Républicain expose ses attentes pour le débat à venir.
Sa préoccupation ? Ne pas laisser Grenoble aux mains d'un Alain Carignon ou d'un Éric Piolle, désignés comme « les deux faces d'une même pièce ». « L'un est resté coincé dans les années 80 et la technique qui consiste à tout promettre et à tout critiquer, et l'autre est assez caricatural de la communication d'aujourd'hui, de l'immédiateté et du buzz », décrit-il. Non sans juger que l'un comme l'autre relèvent au final « d'une forme de populisme ».
Une légitimité municipale à reconquérir ?
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