FIL INFO — Grenoble compte désormais parmi le réseau des villes amies des enfants de l’Unicef. Un titre qui vient saluer, juge la première adjointe Élisa Martin, les politiques menées par la municipalité grenobloise en faveur de l’éducation, du développement et des droits des enfants.
Ce n’est pas un label, mais un « titre », insiste la première adjointe de Grenoble Élisa Martin : depuis la fin du mois de mai, la capitale des Alpes est reconnue « Ville amie des enfants » par l’Unicef. Elle apparaît ainsi comme la dernière grande ville de la région Auvergne-Rhône-Alpes à obtenir ce titre, après Lyon, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand ou encore Valence. Et la deuxième commune iséroise, Saint-Marcellin étant membre du réseau depuis 2004.
Ce titre, Élisa Martin explique l’avoir brigué dès 2014. « En début de mandat, j’ai rencontré les représentants locaux de l’Unicef et je leur ai proposé de prendre du temps », explique l’adjointe en charge, entre autres, de l’Enfance et la Petite enfance. Prendre du temps ? « Nous voulions donner [à ce titre, ndlr] le plus d’épaisseur, de réalité, de contenu, parce que nous prenons l’Unicef très au sérieux ! », ajoute encore l’élue.
Une reconnaissance des actions menées, juge la Ville
Au final, juge Élisa Martin, la distinction Ville amie des enfants vient saluer les actions menées par la municipalité grenobloise. Et celle-ci de citer des initiatives prises concernant tous les âges, depuis la possibilité de voter dès 16 ans dans le cadre du Budget participatif à l’instauration d’une bourse d’études pour permettre l’accès au Conservatoire. Sans oublier, ajoute-t-elle, le travail mené sur l’accès aux activités physiques, ou la « promotion de l’égalité et la fraternité ».
L’adjointe ne manque pas de mettre également en avant les plans crèches et écoles adoptés par la Ville de Grenoble. Deux plans qu’elle décrit comme des « fondamentaux » : « C’est tout un travail patrimonial que l’on a dû mener, rappelle Élisa Martin. Car comment se dire ville éducatrice si nous ne sommes même pas en mesure d’accueillir correctement les enfants à l’école ? » Le montant des investissements ? Plus de 65 millions d’euros.
L’inscription dans un réseau pour mener des combats communs ?
Mais que représente au final le titre Ville amie des enfants ? « Nous allions chercher du partenariat et de l’expérience », répond l’élue. Pas de gratification financière à la clé, mais l’inscription dans un réseau déjà bien fourni, qui peut s’avérer propice à la coopération sur des sujets en lien avec l’éducation ou encore les droits des enfants.
Quitte à mener, évoque encore Élisa Martin, des combats communs. Par exemple ? « La non-prise en compte des mineurs étrangers dans ce pays. Ou le fait de mettre des enfants en centre de rétention, comme c’est le cas aujourd’hui, et qui correspond à un non-respect du droit des enfants », estime l’adjointe grenobloise. En imaginant une « coordination » des villes du réseau autour de ces sujets.