FIL INFO — Après les manifestations de mi-mars, les organisations de jeunesse appellent à une nouvelle grève et une nouvelle marche pour le climat vendredi 24 mai. À Grenoble, rendez-vous est donné devant la gare à 14 heures, mais aussi devant la MC2 à 18 heures pour une “Planetary Dance”. La CGT appelle de son coté à rejoindre le mouvement et à y porter ses revendications sociales.
Nouvel appel à la grève et à la marche contre le climat. Après le mouvement des 15 et 16 mars, c’est le vendredi 24 mai que les mouvements Fridays for Future et Youth For Climate France appellent à se rassembler. Un rassemblement soutenu sur Grenoble par des syndicats comme l’Union nationale des lycéens ou la CGT Isère.
Une “Planetary Dance” « pour marquer le jour du dépassement »
Rendez-vous est donné à partir de 14 heures sur la place de la gare. Le mot d’ordre du mouvement : « Faisons masse partout dans le monde pour exiger de l’action de la part des gouvernements, se rencontrer et agir ensemble. » Les militants se rassembleront ensuite devant la MC2 à 18 heures, où Fridays For Future invite à une “Planetary Dance” « pour marquer le jour du dépassement ». Ce dernier tombe cette année le 10 mai pour l’Europe et marque le moment où l’humanité a consommé plus que ce que la planète peut fournir en un an.
La Planetary dance ? La danse en question a été créée par la chorégraphe Anna Halprin en 1987. « Face à l’épuisement des ressources de la planète, à l’effondrement de la biodiversité, au dérèglement climatique, cette danse pour la Terre est ouverte aux personnes de tous âges et tous horizons, intéressées par les questions sociales et écologiques, sans prérequis de danse, pour courir, marcher ou simplement rester debout », écrit Fridays For Future.
Des revendications sociales portées par la CGT
La CGT mêle également problématiques sociales et environnementales. C’est pourquoi le syndicat ouvrier déclare, lui aussi, appeler « les salarié·e·s, les retraité·e·s et les privé·e·s d’emploi à rejoindre les manifestations qui seront organisées sur le territoire ». Le syndicat en profite pour porter ses propres revendications car, écrit-il, « les questions environnementales et l’urgence climatique sont complémentaires de [ses] combats pour le progrès et la justice sociale ».
La CGT prône ainsi « un accès universel aux biens et services publics mondiaux, notamment l’eau » et un accès au logement « sans discrimination de nationalité ou de situation sociale ». De même qu’une politique industrielle en phase avec les enjeux environnementaux et sociaux, autour notamment d’une « réindustrialisation locale (…) capable de favoriser les circuits courts ».