FIL INFO – Début 2017, le parquet de Grenoble avait ouvert une enquête préliminaire après la fuite de documents internes à la Métro. Des documents qui laissaient penser que des élus grenoblois avaient tenté de favoriser une entreprise, Ebikelabs, dans l’obtention d’un marché public afférant à l’offre de vélos électriques. Deux ans après, où en est la procédure judiciaire ? Le dossier s’est, semble-t-il, volatilisé…
Ebikelabs suite et… fin ? Le parquet de Grenoble avait ouvert, début 2017, une enquête préliminaire face aux soupçons pesant sur la potentielle attribution d’un marché public lié au développement de l’offre de vélos électriques dans la métropole grenobloise.
À l’origine de la procédure ? La fuite des services de la Métro de plus de quatre-vingt documents électroniques, compilation d’échanges de mails et de notes internes, parfois confidentiels, transmis dans un premier temps au groupe d’analyse métropolitain (Gam).
Lesquels laissaient à penser que des élus grenoblois, parmi lesquels le président du SMTC Yann Mongaburu, avaient tenté de favoriser une entreprise, Ebikelabs.
Plus aucune « trace de cette enquête »
Plus de deux ans après, où en est la procédure judiciaire ? Contacté à plusieurs reprises, l’ancien procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, sur le bureau duquel avaient atterri ces documents, n’a jamais répondu à nos sollicitations.
Son successeur vient de le faire. Après des recherches manifestement vaines, Eric Vaillant vient de confier à Place Gre’net qu’il ne trouve aucune « trace de cette enquête ». Affaire classée ? En attendant, elle s’est bel et bien volatilisée…
PC
PS : à la suite de la parution de notre article, le groupe d’analyse métropolitain a mis en ligne les documents électroniques en question. Article mis à jour le 20 mai à 13 h 50.