FIL INFO – La Ville de Grenoble annonce la création d’un nouveau marché Chavant, spécifiquement ouvert les mercredis après-midi, à compter du 15 mai. Une mise en place qui s’inscrit dans le cadre de la politique des marchés de la municipalité, entre nouveau règlement et volonté de valoriser les différents points de vente du territoire grenoblois.
« En matière d’offre alimentaire, la Ville poursuit son objectif de diversification de l’offre et de recherche de qualité pour tous les Grenoblois », écrivent les services de la municipalité grenobloise. Dernier exemple en date ? La mise en place d’un nouveau marché quartier Chavant les mercredis après-midi. À compter du mercredi 15 mai, les Grenoblois pourront y faire leurs courses chaque semaine de 15 heures à 18 h 30.
Le marché se veut mixte, précise la Ville. Avec des produits pour la personne, vêtements et accessoires, savons et cosmétiques ou plants pour le balcon et le jardin. Et des produits alimentaires, depuis les fruits et légumes aux produits traiteurs, en passant par les viandes, la volaille, le miel ou le pain. Y compris, ajoute la municipalité, en vente directe de producteurs et issus de l’agriculture biologique.
Une politique des marchés diversement appréciée
Le nouveau marché Chavant s’inscrit dans la lignée de la politique des marchés de la Ville, via l’adoption d’un nouveau règlement (qui ne fait pas l’unanimité) et la création de deux autres marchés : celui du quartier Île Verte et celui du quartier Mistral. Sans oublier la récente mise en lumière nocturne des Halles Sainte-Claire, destinée à redynamiser le marché et le quartier en mettant en valeur sa dimension patrimoniale.
« Les marchés sont des lieux de vie, de rencontre et d’échange. Ils permettent une relation privilégiée entre le client et le commerçant, et complètent opportunément l’offre commerciale de proximité », insiste la municipalité. Tout en assurant miser sur « des marchés plus propres, plus avenants, et qui tiennent compte des enjeux de notre siècle ». Et de citer notamment un système de récolte des déchets organiques dans le centre-ville et à l’Abbaye.
La Ville ne fait pourtant toujours pas l’unanimité parmi les commerçants non sédentaires. Dernier exemple en date : des tensions sur le marché de l’Estacade, où des commerçants aux produits similaires sont placés côte à côte ou face à face, contrairement aux usages.
Tandis que d’autres se voient contraints de réduire leurs étals pour ne plus déborder sur une petite partie de la piste cyclable du cours Jean-Jaurès… pourtant ramenée à une seule voie quelques mètres plus loin.
FM