REPORTAGE - Les militants de l'ADTC (Association pour le développement des transports en commun, voies cyclables et piétonnes dans la région grenobloise) condamnent la manière dont Area et les pouvoirs publics gèrent les travaux d'élargissement de l'A480. Si les automobilistes sont pris par la main pour leur occasionner le moins de gêne possible, la sécurité des cyclistes n'est pas assurée, selon l'association. Le message, c'est « débrouillez-vous et à vos risques et périls », résume l'ADTC, qui s'insurge contre cette différence de traitement.
« Les cyclistes sont méprisés alors qu'on demande juste de la considération pour ne pas être mis en danger ! »
Les militants de l'ADTC (Association pour le développement des transports en commun, voies cyclables et piétonnes dans la région grenobloise) veulent témoigner du danger que leur fait courir la société d'autoroutes Area pendant les travaux d'élargissement de l'A480.
D'où l'idée de se rassembler, vendredi 26 avril en fin d'après-midi, au nord de l'avenue des Martyrs sur le Polygone scientifique à Grenoble. Les responsables de leur mise en danger, selon eux ? Area mais aussi ses partenaires : la Métropole de Grenoble, le conseil départemental de l'Isère et la Dréal. Autant d'acteurs qui n'ont pas réagi, à en croire l'association, malgré ses mises en garde répétées.
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