FOCUS - Alors que cinq communes du Grésivaudan s'apprêtent à adopter le système des points d'apport volontaires (Pav) comme mode de collecte des déchets, des citoyens se rebiffent et lancent une pétition. Motif de leur colère ? Selon eux, les Pav sont sales, malodorants, préjudiciables à la valeur immobilière et posent des soucis en matière d'emploi et même d'environnement. Pas de quoi impressionner la communauté de communes du Grésivaudan, qui exclut tout retour en arrière.
« Les Égyptiens ont eu leurs dix plaies […], les Pav seront un fléau dans le Grésivaudan, une plaie dans notre paysage et une abomination au quotidien ». Le collectif d'habitants du Grésivaudan qui s'est constitué contre les points d'apport volontaires (Pav) ne fait pas dans la demi-mesure. Et n'hésite pas, dans le texte de sa pétition mise en ligne, à avoir recours à des images audacieuses, en comparant encore les Pav à la pyrale du buis ou au moustique-tigre.
Les Pav ? La formule « points d'apport volontaires » désigne les conteneurs à déchets situés sur des points géographiques fixes, en lieu et place des poubelles individuelles ou collectives des maisons ou des immeubles d'habitation.
Si un certain nombre de communes du Grésivaudan ont d'ores et déjà adopté ce système de collecte des déchets, les Pav devraient s'imposer durant l'été 2019 à Crolles, Bernin, Froges, le Champs-près-Froges et Villard-Bonnot. De quoi susciter la colère du collectif de citoyens, opposé à la mise en place des Pav comme mode unique de gestion des déchets.
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