FIL INFO – Grâce à sa victoire à Strasbourg 72 – 65 samedi 13 avril, le Meylan Grenoble handibasket, pensionnaire de Nationale 1B, la deuxième division, retrouve l’élite du basket fauteuil français trois ans après l’avoir quittée, au terme d’une saison quasi parfaite.
Pour monter en Nationale 1A, la première division française, le Meylan Grenoble handibasket (MGH) avait une mission à remplir : s’imposer à Strasbourg samedi 13 avril. Une victoire et les hommes du président David Levrat étaient assurés de terminer premiers en Nationale 1B et donc de retrouver l’élite du handibasket français qu’ils avaient côtoyée jusqu’en 2016.
Face des Alsaciens qui n’avaient d’autre ambition que de bien finir leur saison à domicile, les Isérois ont pris le match par le bon bout. Ils menaient déjà 27 – 15 à la fin du premier quart-temps. Dans le deuxième, ils ont continué sur leur lancée pour compter 21 points d’avance à la mi-temps (48−27). Un avantage conséquent.
À la fin de la troisième période, l’écart restait quasiment identique avec un avantage de dix-huit points pour les joueurs du MGH (59−41). L’accession en Nationale 1A était toute proche pour eux. Malgré un quatrième quart-temps largement dominé par les Strasbourgeois, les Meylano-Grenoblois ont réussi à conserver sept longueurs d’avance pour finalement l’emporter 72 – 65.
Seize victoires en dix-huit matchs
Avec seize succès en dix-huit rencontres, les Isérois ont bien mérité leur retour en première division. Invaincus dans leur gymnase du Charlaix, ils ont simplement perdu chez leur dauphin le CapSaaa Paris (45−62), le 1er décembre et, plus surprenant, à Douai (48−65), une équipe de milieu de tableau, le 23 mars.
Après cette défaite dans le Nord, ils se sont parfaitement repris en gagnant (68−56) le match qu’il ne fallait pas perdre face à CapSaaa, le 6 avril, à domicile. Avec une victoire de plus que les Parisiens avant cette dernière journée de championnat, les joueurs du MGH avaient leur destin en main. Ils n’ont donc pas laissé passer leur chance de monter.
En septembre dernier, il était pourtant très difficile d’imaginer que la saison se déroulerait aussi bien pour l’équipe iséroise. « L’été a été un peu agité, confiait début mars David Levrat. Avant le début de saison, nous avons dû nous séparer d’un entraîneur [Patrick Diaz, ndlr]. Un nouveau coach, Lucas Demeyrier, est arrivé quelques jours seulement avant le début du championnat. Nous ne savions pas trop comment la mayonnaise allait prendre. Finalement, elle a superbement pris. »
LG