FIL INFO – Deux hommes, dont un mineur, ont été mis en examen et placés en détention après le meurtre particulièrement violent d’un jeune Grenoblois vendredi 5 avril dans un appartement de Grenoble. L’autopsie avait permis de dénombrer quatre-vingt dix coups de couteau portés sur le corps de la victime.
Deux hommes, dont un mineur âgé de 17 ans, ont été mis en examen et placés en détention après le meurtre d’un jeune Isérois, Stéphane Ruzand, dont le corps avait été découvert vendredi 5 avril dans un appartement d’un immeuble de Grenoble, a‑t-on appris de source judiciaire.
Alors qu’ils intervenaient ce matin-là pour un début d’incendie au quatrième étage d’un immeuble rue de Stalingrad, les sapeurs-pompiers avaient découvert le corps sans vie, en partie carbonisé, du jeune homme, âgé de 19 ans. L’autopsie a révélé par la suite qu’il avait été victime de quatre-vingt dix coups de couteau.
Le jeune majeur qui s’accuse des faits était jusque-là inconnu de la justice
Les deux hommes, nés en 2000 et 2001 se sont présentés spontanément aux policiers lundi 8 avril. Le jeune majeur, jusque-là inconnu de la justice, a indiqué être le seul auteur du meurtre, qui aurait pour origine une altercation alors qu’il était fortement alcoolisé. Il a par ailleurs précisé que le mineur était absent au moment du drame, mais cette affirmation reste encore à vérifier.
Quant à Stéphane Ruzand, victime du meurtre, on sait peu de choses à son sujet. Si ce n’est qu’il avait perdu sa mère (de nationalité thaïlandaise) à l’âge de 4 ans, qu’il était scolarisé au lycée Marie-Curie d’Échirolles et avait été membre du Handball Pôle-Sud 38 Échirolles-Eybens, selon Le Dauphiné libéré. Il y a un an, le jeune homme avait émis le souhait d’entrer dans l’armée pour devenir maître-chien, a par ailleurs confié son cousin au quotidien.
PC