FIL INFO – Un rassemblement est organisé ce mercredi 3 avril devant la préfecture de l’Isère à Grenoble. Objectif ? Exiger « la régularisation de tous les sans-papiers et […] l’égalité des droits ». Un appel lancé par la CGT Travailleurs sans-papiers, dans le cadre du lancement d’une campagne nationale.
La CGT Travailleurs sans-papiers appelle à un rassemblement devant la préfecture de l’Isère à Grenoble ce mercredi 3 avril à partir de 18 heures. Objectif ? Exiger « la régularisation de tous les sans-papiers et […] l’égalité des droits ». Une action qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale, initiée notamment en région parisienne. La CGT appelle ainsi les associations de défense des étrangers et la population à rejoindre le mouvement.
« Nous nous rassemblerons partout en France le 3 avril pour lancer une grande campagne nationale afin d’obtenir la régularisation de tous et toutes les sans-papiers et l’égalité des droits », écrit la CGT. Pour qui « seule la liberté de circulation, la fermeture des centres de rétention, la régularisation de toutes et tous les sans-papiers et l’égalité des droits » permettraient de mettre fin aux nombreuses morts sur les routes des migrations.
Une « concurrence » entre travailleurs
La CGT dénonce encore une « concurrence entre travailleurs et travailleuses organisée par le grand patronat », à laquelle la régularisation des sans-papiers et l’égalité de droits seraient la réponse. « C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société plus juste » juge ainsi le syndicat. En dénonçant la « précarisation générale » et la remise en cause des acquis sociaux, facteurs selon lui du « repli sur soi dans la population ».
Et la CGT des travailleurs sans papiers de l’Isère d’évoquer les cas de « plusieurs camarades » en attente depuis des mois une régularisation de leur situation, pour laquelle le syndicat assure qu’ils remplissent tous les critères. « Ce sont des gens qui sont en France depuis plusieurs années. Le fait de ne pas avoir des papiers les empêchent de vivre et travailler normalement », dénoncent enfin les syndicalistes.