FIL INFO – Un salarié de la majorité municipale de Grenoble a été agressé devant chez lui, dans la nuit du vendredi 29 mars au samedi 30 mars, annonce le groupe du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes (RCGE). Pour qui le caractère politique de cette agression ne fait aucun doute.

Eric Piolle et des membres de son équipe se déplaçant à vélo, printemps 2014. © Nils Louna – placegrenet.fr
« Dans la nuit de vendredi à samedi, un salarié de la majorité municipale de Grenoble a été la cible d’une violente agression physique devant chez lui », indique le groupe RCGE dans un communiqué de presse, envoyé ce samedi 30 mars en fin d’après-midi et signé de ses « coprésident-es » Alan Confesson et Anne-Sophie Olmos.
Une agression survenue « alors qu’il venait de cadenasser son vélo au pied de l’immeuble où il habite, dans le quartier Chorier/Berriat à Grenoble », précise Le Dauphiné libéré.
La victime, très légèrement blessée, d’après le quotidien, a déposé plainte auprès des services de police, samedi soir, après s’être rendue aux urgences du CHU Grenoble-Alpes. Une enquête aurait alors été ouverte.
Des méthodes jugées « dangereuses » pour le débat public et la démocratie
Le mobile des agresseurs ? Il est sans ambiguïté d’après le groupe RCGE. « Les menaces prononcées à l’encontre d’Eric Piolle par les agresseurs – [« Piolle, c’est fini. Il va morfler!, ndlr] – ne laissent aucun doute quant au caractère politique de cette agression », estime ainsi le groupe. Qui considère cette « agression politique à un an des municipales » comme un acte « honteux et inacceptable ».

Emmanuel Carroz, adjoint de Grenoble en charge de l’Égalité des droits, a également reçu des menaces ce mois de mars. © placegrenet.fr
« Cette expédition punitive et ce qu’elle augure du climat de la campagne électorale à venir est inacceptable », poursuit le groupe, qui dénonce « ces méthodes extrêmement dangereuses pour le débat public et pour la démocratie ».
Avant de conclure, en guise d’avertissement : « Il est nécessaire que chacun.e prenne ses responsabilités pour assurer un débat public serein et digne de notre République. Nous ne céderons devant aucune menace ni aucune intimidation. »
Une allusion sans doute aussi aux menaces reçues le lundi 18 mars par voie postale par Emmanuel Carroz, adjoint de Grenoble en charge de l’Égalité des droits et de la Vie associative.
Une « expédition punitive, qui vise à semer douleur et peur » ?
Le maire de Grenoble Eric Piolle a de son côté réagi en envoyant au même moment un tweet qui a immédiatement suscité beaucoup de réactions de soutien.
Un membre de mon équipe a été violemment agressé hier soir par plusieurs individus, devant son domicile familial, au son de « PIOLLE VA MORFLER ». Je dénonce avec force cette expédition punitive, qui vise à semer douleur et peur. La violence est l’arme des lâches. Plainte déposée.
— Éric Piolle (@EricPiolle) 30 mars 2019
Éric Piolle, alors candidat écologiste arrivé en tête du premier tour des municipales à Grenoble, avait lui-même été frappé alors qu’il circulait à vélo, fin mars 2014, soit cinq ans quasiment jour pour jour avant cette agression d’un de ses collaborateurs.
Le passager d’une camionnette lui avait assené un coup de pied et l’avait fait chuter sans le blesser, comme avait pu en témoigner un passant qui avait assisté à la scène. Suite à quoi Eric Piolle avait déposé plainte au commissariat. Une agression qui avait déjà fait vivement réagir la classe politique dans l’entre-deux-tours.
MB
C’est quoi un salarié de la majorité municipale ?
Nous n’en savons plus à ce sujet. Cette information figure comme telle dans le communiqué de presse. Il s’agit d’une personne rémunérée par le groupe de la majorité municipale et non pas d’un fonctionnaire de la Ville de Grenoble. Par ailleurs, cette personne ne semble pas être élue (à savoir ni adjoint ni conseiller municipal) car cela aurait sans doute été mentionné.
Je connais une personne qui gare son 4/4 à l’entrée de Grenoble
et se rend à vélo à son travail au centre ville …
Personnellement, je quitte ma demeure grenobloise, sans pour autant
quitter la région grenobloise …
Je pense être en harmonie avec votre Larousse , bien que je trouve
le petit Robert ‚bien moins « titilleux ».
Mon dieu, mon dieu, mais comment va faire votre ami ? le parking à l’entrée de Grenoble est fermé pour cause de Foire des Rameaux ! 😉
chère Caro , vous venez à deux reprises ‚faire référence à votre dieu,
subissez ‑vous une crise mystique printanière ?
Flûte, j’ai oublié les soit disant menaces envers Emmanuel Carroz, pour les electeurs communautaires, ça tombait plutôt bien aussi.
Piolle soit disant agressé entre 2 tours des élections municipales, ça tombait plutôt bien pour prendre des voix ? A quelques mois des élections de 2020, maintenant ce serait le tour d’un de ces collaborateurs ?
Compte tenu de l’aptitude de certains à chroniquement mentir et manipuler les Grenoblois, comment dire, j’ai comme un très gros doute, ça me rappelle le faux attentat de l’observatoire contre Mitterrand tient.
Dommage, vous n’avez pas le talent de Raymond Devos
https://www.dailymotion.com/video/x4k2tt
Je vais vous faire un compliment caro, je trouve que vous avez le charme
littéraire d’une Pauline Carton …
C’est trop gentil !
« J’ajoute au sujet de Pauline qu’elle était d’un niveau supérieur, tant au niveau culturel qu’intellectuel. Trop souvent, elle était cantonnée dans les rôles de bonnes : peut-être avait-elle l’âme d’un premier rôle, sans en avoir malgré tout le physique. » écrivait Arletty à propos de Pauline Carton.
C’est vrai que Carignon et sa joyeuse clique de lurons comme vous calment l’ambiance avec leurs campagnes de cons « Restore Up » et « Wanted ». Vous voulez un rafraîchissement de mémoire sur l’objet des affiches de ces deux campagnes ? Pierre Misère, le pompier pyromane !
Nous regrettons tous,que la ville de Grenoble, soit devenue une ville où
la violence est totalement libérée.
Les incivilités ‚les agressions,ne sont pas stoppées et les pouvoirs publics
sont totalement dépassés .
Je rappelle que Monsieur Piolle, Maire de Grenoble, a quitté sa résidence
grenobloise par peur de la violence, alors que son rôle est de protéger
les habitants de la ville qu’il administre …
D’où tenez-vous que M. Piolle ne réside plus à Grenoble ? #mensonge #légende_urbaine
Désolé, je n’ai jamais dit que monsieur Piolle a quitté Grenoble ;
j’ai simplement dit qu’il « a quitté sa résidence grenobloise ».
Employer les mots de « mensonges,légende-urbaine » me paraît
excessif …
Puisque vous savez où Monsieur le Maire Habite, pourquoi ne pas
nous le dire ? Pourquoi garder le secret ?
« quitté sa résidence grenobloise » ne veut pas dire qu’il a quitté Grenoble ? vous ratiocinez …
ratiociner = « Raisonner avec une subtilité excessive sur quelque chose ». dit le Larousse. Lui seul peut donner son adresse, s’il en a envie. Perso, je le vois à vélo dans le quartier où j’habite
Alors là, je suis vraiment sidéré par autant d’audace logique ! Chapeau bas ! Audiard, au secours !
Allez, je vous retourne la question : comme il semble que vous savez que le maire de Grenoble a quitté Grenoble, il vous suffit, *vous*, de nous donner sa nouvelle adresse. On attend, merci.
Vous auriez dû regarder l’émission de la 5 sur « la fabrique du mensonge », à moins que vous n’ayez servi de modèle …
C’est inutile d’aller perdre son temps sur la 5 , puisqu’il suffit de vous lire !
C’est malheureux si vous en êtes encore au niveau maternel « c’est celui qui dit qui y est » !!!
Caro, vous êtes irrésistible dans le rôle de T Torquemada.
dès qu’un commentateur ne va pas dans le sens de vos idéaux,
il est voué au mieux à retourner à l’école maternelle et au pire,
vous l’envoyez rôtir dans les feux de la géhenne…
qui cherche trouve 😉
« qui cherche trouve »
et pourtant le mystère de la demeure de Monsieur le Maire de Grenoble,
reste entier , même sa sympathique groupie que vous êtes, n’a aucune
information sur le sujet …