FIL INFO – La Métropole de Grenoble livre les premiers résultats de la Nuit de la solidarité, organisée le mercredi 30 janvier. Au total, 620 bénévoles ont participé à des maraudes dans dix communes, afin de faire remplir des questionnaires aux personnes en grande précarité. Bilan : la Métro recense 1 757 sans-abris sur son territoire.
Quel (premier) bilan pour la Nuit de la solidarité ? Organisée le mercredi 30 janvier par la Métro et Un toit pour tous, le rendez-vous conviait des bénévoles à aller à la rencontre des sans-abris afin de leur faire remplir un questionnaire. Objectif : mieux cerner le nombre et le profil des personnes en grande précarité sur le territoire métropolitain. De quoi agacer le collectif Parlons-en, pour qui la collectivité allait « redécouvrir la lune ».
Grenoble-Alpes Métropole disait espérer 500 bénévoles. Ce sont au final 620 volontaires qui se sont mobilisés, sur dix communes de son territoire dont Grenoble, Fontaine, Échirolles ou Saint-Martin-d’Hères. Le nombre de personnes rencontrées ? Précisément 104 dans la rue, alors que la température frôlait zéro degrés. Mais 199 personnes ont également été dénombrées dans des campements et 43 dans des squats.
Au total, 1 757 personnes recensées
« Il convient que de tels chiffres [soient] complétés du nombre de personnes disposant d’une solution précaire pour la nuit », précise la Métro. Autrement dit : 143 personnes, en milieu hospitalier ou en gymnase. Auxquelles viennent enfin s’ajouter 439 personnes hébergées dans le cadre du dispositif d’hébergement hivernal, et 829 dans des structures d’hébergement d’urgence. Soit, au total, 1 757 personnes recensées en situation de grande précarité.
« Les réflexions en cours seront renforcées par un tel diagnostic, tout comme par les observations complémentaires qu’il reste à mener, et se poursuivront (…) afin de tout mettre en œuvre pour réduire drastiquement le nombre de personnes vivant à la rue », conclut la Métro.
Son premier élément de réponse ? Le plan Logement d’abord, qui pourrait permettre à 300 personnes d’accéder tous les ans à un logement pérenne, estime-t-elle. Et ceci jusqu’à 2023.