FOCUS - Après une édition 2019 où la neige est arrivée au dernier moment dans les villages d’Autrans et de Méaudre, l’heure est au bilan pour les organisateurs et parties prenantes de la Foulée blanche. À l’issue de celle-ci, des réflexions vont être menées pour, sans doute, faire évoluer l’événement tout en conservant ce qui fait sa spécificité : l’or blanc et le ski nordique.
La 41e édition de la Foulée blanche a pu se dérouler normalement et s’est achevée dans le Vercors le dimanche 27 janvier. Ce n'était pas gagné. La neige s’étant fait attendre jusqu'au dernier moment dans les villages d’Autrans et de Méaudre, il avait en effet été prévu de remonter l’ensemble des épreuves sur les domaines d’altitude : les Narces et Gève. Mais finalement, les flocons se sont mis à tomber… et tout ce qui avait été installé en haut a dû être redescendu au plus vite dans la vallée.
Une 41e édition « très compliquée »
Cette neige arrivée tardivement a eu des conséquences négatives sur les inscriptions, en baisse de 20 %. Au total, la manifestation a attiré un peu moins de 6 000 participants sur quatre jours. « Cela a été une Foulée blanche très compliquée. Une des plus compliquées depuis qu’elle existe, à savoir quarante et un ans, témoigne Thierry Gamot, maire délégué d’Autrans. Mais malgré les difficultés, et de l’avis général, elle a été quand même réussie. »
« Cela a été une réussite, confirme Michèle Arnaud, présidente de la Foulée blanche depuis 2003. Il y a un engagement, tant des communes que des bénévoles, pour valoriser leur territoire. Entre participants et organisateurs, nous sommes sur la même longueur d’ondes. Cet événement est un plaisir que nous partageons ensemble : le plaisir d’offrir, de recevoir et de remercier de l’avoir fait. C’est ce qui motive les gens pour arriver à dépasser les difficultés que nous avons rencontrées cette année. »
Dans le Vercors, arrive l’heure du bilan, nécessaire, exhaustif, de cette 41e édition. « Il va falloir faire une analyse froide, secteur par secteur : les transports, la sono, les bénévoles, les questions financières, etc., détaille Thierry Gamot. Nous ne pouvons pas construire l’avenir si nous n’avons pas fait ce bilan. Après, nous parlerons de la suite. »
« Nous n’avons plus envie de faire éternellement la politique de l’autruche »
Quand deux des cinq dernières éditions ont dû être annulées, dont la dernière fois en 2017, une reportée à Gève et deux seulement qui ont pu se dérouler normalement, cela interroge forcément.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 60 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous