FIL INFO – Fêter les morts à la mexicaine ? C’est ce que propose le Festival mortel, samedi 26 janvier au Palais des sports de Grenoble. En s’inspirant de la tradition du “Dia de los muertos” mexicain, le Festival mortel promet rythmes latinos, spectacles variés, parades de crânes géants, costumes et maquillages… pour une soirée endiablée jusqu’au bout de la mort.
S’il est bien naturel de pleurer les morts, pourquoi ne pas également les fêter ? C’est ce que font les Mexicains chaque année le 2 novembre, à l’occasion d’un Dia de los muertos (« Jour des morts ») joyeux et carnavalesque. Et c’est ce que sont invités à faire les Grenoblois samedi 26 janvier au Palais des sports, à l’occasion d’un « Festival mortel » directement inspiré de l’esthétique et de l’esprit de la tradition mexicaine.
Au programme de cet événement inédit en France ? De la musique, de la danse, de la zumba, une procession de crânes géants, et bien d’autres surprises encore. Sans oublier naturellement des costumes… et des maquillages aux couleurs de la mort, comme la représente le Dia de los muertos. Soit des visages blancs ornés de volutes noires ou colorées et d’un sourire caustique, constituant une esthétique aussi typique qu’unique au monde.
Bientôt d’autres « Festivals mortels » en France ?
De 20 heures à (très) tard dans la nuit, les quelque 4 000 Grenoblois attendus au rendez-vous fêteront les mots au rythme de sonorités latines. Le « line-up » de la soirée ? C’est le groupe Salseron Salsa de Grenoble et son répertoire endiablé qui ouvriront les festivités. Suivis de l’Electro-Swing de Dj Little Tune, de la musique urbaine latino de Ruben Conga, et du son clubbing de Franck R pour conclure la fête.
https://www.youtube.com/watch?v=RSWBQAFVmNE
« Nous espérons offrir […] une expérience mémorable », explique au Petit Bulletin l’organisateur de l’événement, Eduardo Rocha, lui-même d’origine mexicaine. L’engouement est en tout cas de mise : pas moins de 18 000 personnes se disent intéressées par l’événement sur sa page Facebook. Un accueil qui amène Eduardo Rocha à envisager, dès à présent, d’exporter son Festival mortel dans d’autres villes de France.