REPORTAGE VIDÉO - Près de 2 000 personnes selon les syndicats et 850 pour la police ont défilé dans les rues de Grenoble, ce vendredi 14 décembre, pour la défense de leur pouvoir d'achat. Une journée de mobilisation dans le sillage des “gilets jaunes” à l'initiative des organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires rejointes par les organisations étudiante et lycéenne Unef et UNL. Au cœur de leurs revendications ? De meilleurs salaires et pensions et ce malgré les récentes annonces d'Emmanuel Macron.
Une nouvelle mobilisation, déclarée en préfecture celle-là, s'est déroulée ce vendredi 14 décembre à Grenoble, où près de 2 000 manifestants selon les syndicats et 850 pour la police, ont défilé dans le calme.
Les manifestants répondaient ainsi à l'appel à la grève et à la mobilisation lancée par une intersyndicale composée de la CGT, FSU et Solidaires, rejointe par les organisations étudiante et lycéenne Unef et UNL. Dans le sillage du mouvement des “gilets jaunes”, les syndicats peu convaincus par les annonces d'Emmanuel Macron tenaient ainsi à continuer à maintenir la pression sur le patronat et le gouvernement. Tout particulièrement pour obtenir de meilleurs salaires et pensions.
Le pouvoir d'achat au cœur des revendications syndicales
Leurs revendications ? Principalement obtenir une amélioration substantielle du pouvoir d'achat. Notamment à travers la revalorisation du Smic et des pensions ainsi que l'augmentation des salaires, dans le public comme dans le privé. Autre revendication : une amélioration de la protection sociale et un meilleur partage du temps de travail via les 32 heures. Sans oublier le retrait de la CSG, le rétablissement de l’ISF dans sa totalité ou encore le contrôle des aides publiques versées aux entreprises.
Retour sur cette manifestation grenobloise qui a débuté à 10 heures au carrefour joignant le boulevard Joseph-Viallet au cours de la Libération pour rallier la place de Verdun.
Le lycée des Eaux Claires totalement bloqué
En amont de cette journée de mobilisation, les lycéens des Eaux-Claires avaient voté, jeudi 13 décembre, le blocage complet de l'établissement au cours d'une assemblée générale réunissant 300 élèves. Ce vendredi matin, seuls quelques dizaines d'entre eux étaient présents devant l'établissement, tandis que bon nombre de leurs professeurs étaient en grève.
Par ailleurs, du côté du campus de Saint-Martin-d'Hères, un rassemblement d'une trentaine d'étudiants a bloqué, tôt dans la matinée, les accès au bâtiment de l’UFR Arts et sciences humaines (Arsh). Avant de rejoindre la manifestation, comme prévu.
Joël Kermabon