DÉCRYPTAGE – La Métropole de Grenoble se fourvoie-t-elle avec son schéma Chronovélo, qui fait passer des axes structurants vélos en centre-ville ? C’est ce que soutient le collectif Le Vélo qui marche, en faveur d’un réseau primaire structurant circulaire et périphérique. Volant au secours des élus de la Métropole et de la ville centre, le groupe Europe Écologie - Les Verts Grenoble accuse le collectif de « répandre des contre-vérités » sur son site Internet.
Rejoindre à bonne allure et en toute sécurité Eybens depuis Fontaine, Saint-Égrève depuis Saint-Martin-d'Hères, Fontaine depuis Meylan… Voilà ce que doivent permettre les pistes cyclables Chronovélo en cours d'aménagement dans l’agglomération grenobloise.
Sur ce point, le tout récent collectif Le Vélo qui marche ne voit rien à redire. Ce qui le chiffonne en revanche, c’est que les pistes Chronovélo traversent le centre-ville grenoblois. En particulier, certains axes entrecoupés de carrefours, de passages piétons, desservant écoles et commerces.
« Faire passer une piste Chronovélo sur le cours Lafontaine, c’est comme si on avait une succession de passages à niveau sur une ligne TGV », compare en rouspétant Frédéric Champagnier, membre du collectif Le vélo en marche et de l’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche.
Le collectif demande donc à la Métropole et à la Ville de Grenoble de revoir leur copie. D’autant que le plan n’a jamais été concerté dans sa globalité et qu'il n'est pas trop tard pour redresser le tir, estiment-ils.
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