FOCUS - Les salariés de la MJC et du Théâtre Prémol organisaient un rassemblement devant leur lieu de travail le mardi 9 octobre. Objet de la manifestation ? Dénoncer les pistes envisagées par le conseil d'administration de l'association de la MJC, sur fond de possible recours au chômage partiel et à des licenciements.
Une MJC en danger ? Mardi 9 octobre, dans le sillage de la journée nationale de contestation sociale, les onze salariés de la MJC et du Théâtre Prémol de Grenoble s'étaient donné rendez-vous pour un rassemblement devant leur lieu de travail, accompagnés de leurs soutiens. Motif de leur colère ? Le plan de restructuration prévu par le conseil d'administration de l'association gérant la MJC, comprenant le recours au chômage partiel et envisageant même des licenciements.
C'est du moins ce que dénonçaient les manifestants dans leur appel au rassemblement. « Nous
devrions réduire l'activité et voir baisser notre pouvoir d'achat pour qu'au terme de cette période nous soient annoncées des suppressions de postes ? », interrogeaient-ils. Tout en affirmant refuser de jouer le rôle de « variable d'ajustement » ou d'être « tributaires de mauvais choix de gestion ». Des choix sur lesquels ils auraient par ailleurs alerté à plusieurs reprises les administrateurs.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 82 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous