FIL INFO — Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sera à Grenoble vendredi 28 septembre, se réjouissent les maires de Grenoble, d’Échirolles et de Saint-Martin-d’Hères. Une visite ministérielle sur fond de débat sur l’insécurité dans l’agglomération grenobloise, et de demandes répétées de déploiement de la police de sécurité du quotidien comme d’augmentation des effectifs de la police nationale.
C’est « par voie de presse »* que les maires de Grenoble, Échirolles et Saint-Martin-d’Hères ont appris le déplacement du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb à Grenoble, le vendredi 28 septembre. Une venue saluée par Éric Piolle, Renzo Sulli et David Queiros, qui n’ont de cesse de demander le déploiement de la police de sécurité du quotidien sur l’agglomération grenobloise. Tandis que Grenoble réclame également une hausse des effectifs policiers sur son territoire.

La Ville de Grenoble demande une hausse des effectifs de la police nationale sur son territoire © Patricia Cerinsek – Place Gre’net
« Nous souhaitons que ce déplacement, s’il est confirmé, soit l’occasion pour le ministre d’apprécier la qualité de service de nos polices municipales, et qu’il permette de répondre aux besoins du bassin de vie en matière de sécurité publique », font ainsi savoir les élus dans un communiqué. Les municipalités n’ont, de toute évidence, pas l’intention de laisser dire qu’elles se défaussent de leurs responsabilités en matière de sécurité.
Une venue ministérielle dans un contexte tendu
La venue de Gérard Collomb s’inscrit en effet dans un contexte tendu, alors que la question de la sécurité fait débat sur Grenoble et son agglomération, relancée par la mort d’un jeune homme au sortir d’une boîte de nuit meylanaise au mois de juillet 2018. Une question entretenue pas une succession d’actes violents, de dégradations… et de polémiques autour de de l’utilité de la vidéo-surveillance.

Gérard Collomb aux côtés du préfet de l’Isère Lionel Beffre lors du déplacement ministériel dans le Vercors © SDIS38
Le déplacement ministériel soulagera peut-être encore les syndicats policiers, qui avaient fortement critiqué le passage de Gérard Collomb dans le Vercors le vendredi 17 août, au moment même où Grenoble faisait la une des médias sur les questions d’insécurité. Le ministre avait alors annoncé une rencontre prochaine avec les élus locaux, promesse que ces mêmes élus n’avaient pas manqué de lui rappeler au début du mois de septembre.
FM
* À l’occasion d’un entretien avec la députée de l’Isère Émilie Chalas, publié par nos confrères du Dauphiné libéré.
Comment peut-on passivement accepter que nos forces de l’ordre
et de la paix, puissent être en permanence physiquement agressées
par des déviants aux lois, sans que les autorités ne réagissent
d’une manière ferme et définitive.
Que font, le ministre,le préfet , le maire et le procureur, pour
mettre un terme « une bonne fois pour toute » à cette violence ?
https://www.ledauphine.com/isere-sud/2018/09/22/vises-par-des-jets-de-pierres-les-policiers-utilisent-leur-flash-ball
Les maires ont le pouvoir de gérer la sécurité des citoyens résidents
de leurs villes , sans se défausser en permanence sur les manquements
de l’état.Si ils n’ont pas la capacité de faire vivre leurs administrés dans
la sécurité,la paix et la tranquillité, je ne vois vraiment pas à quoi ils servent ?
Les maires demandent aussi que les postes vacants dans la police nationale soient pourvus. Une trentaine parait-il. Peut être Collomb acceptera-t-il de détacher des policiers pour la police de sécurité du quotidien… Il faut rappeler que Sarkozy avait interdit aux policiers de s’investir dans les quartiers et de jouer au foot, par exemple, avec les jeunes. Cette police de proximité a beaucoup manqué pour savoir ce qui se passait dans les quartiers et quelle en était l’atmosphère.
Les nuls et incompétents applaudissent le plumitif