EN BREF – Le collectif d’habitants et acteurs du quartier Saint-Laurent de Grenoble relance sa biennale du dessin le week-end des 15 et 16 septembre 2018, dans le cadre de l’Union de quartier Rive droite. Le lancement s’est fait au Musée dauphinois, qui participe lui aussi activement à l’événement.
Samedi 15 septembre 2018 au matin, le musée dauphinois est bondé. L’artiste Gilles Balmet, invité d’honneur de la biennale Saint-Laurent, présente ses œuvres au côté d’Olivier Cogne, directeur du musée. Lequel s’est dit ravi de faire entrer des œuvres d’art contemporain dans cet édifice.
Si le coup d’envoi s’est donné ici, le déroulé de la biennale se fait essentiellement dans la rue Saint-Laurent où se succède une trentaine de lieux d’exposition. À l’occasion des Journées du patrimoine, trente-quatre artistes exposent leur travail dans une trentaine de lieux. Pour l’essentiel, il s’agit de galeries et ateliers mais on a aussi le plaisir de s’introduire dans quelques appartements privés pour contempler les dessins des artistes sélectionnés.
Une édition de la biennale placée sous le signe de « L’Art du partage »
À l’instar des éditions précédentes, le dessin est la clé de voute de la biennale, placée cette année sous le signe de « L’Art du partage ». Une thématique qui a le mérite de ne pas être excluante ! Au musée dauphinois, à l’étage, trente-quatre dessins, réalisés par chacun des artistes invités, se succèdent le long d’un couloir. Une bonne manière de débuter ou de clore le parcours pour comparer les styles si tranchés des artistes invités.
Les univers de chacun s’y révèlent avec force. On appréciera de retrouver les dessins de quelques artistes grenoblois dont on aime croiser les œuvres : Petite Poissone, la street artiste aux adages absurdo-poétiques qu’on ne présente plus, Margaux Salmi, aux dessins grouillants et saturés de couleur, ou encore l’illustratrice Élodie Guilland, aux mondes ludiques peuplés d’un sympathique bestiaire.
Adèle Duminy