FIL INFO – Une fois encore, Grenoble figure en bonne place dans le classement annuel des villes étudiantes publié par L’Étudiant. Classée cinquième sur 44, elle se distingue pour ses transports et son cadre de vie, mais est en net recul dans le classement, où elle apparaissait première en 2016, et deuxième en 2017.
Grenoble, une ville où il fait bon étudier ? C’est une nouvelle fois ce que considère L’Étudiant, qui classe la capitale des Alpes en cinquième position de son palmarès des villes étudiantes, derrière Lyon ou Toulouse, mais devant Bordeaux… et Paris. Parmi les points forts de la ville ? Le cadre de vie et les transports.
Le classement des 44 villes étudiées se base en effet sur un ensemble de notes dans différents domaines. Dans le détail, Grenoble est troisième au classement général en matière de transports, indique ainsi L’Étudiant. Mais aussi neuvième pour son offre culturelle. Quant à sa note globale pour son cadre de vie, elle place la ville en deuxième position, juste derrière Montpellier.
À noter que, cette année, L’Étudiant a également mené un sondage auprès de ses lecteurs. Les résultats pour Grenoble ? Aucune note en-dessous de 8 (sur 10) pour chaque catégorie retenue, qu’il s’agisse de l’ambiance, du dynamisme, des transports, de la santé et même du logement. Au final, le taux de recommandation des lecteurs atteint les 94 %.
Un recul marqué dans le classement
Quelques bémols à signaler ? Noté 6 sur 10, l’ensoleillement n’est pas le point fort de Grenoble. Plus préoccupant : « l’emploi global sur l’agglomération » et le « dynamisme de l’emploi sur 10 ans » plafonnent également à 6.
La ville n’en affiche pas moins un taux de chômage très inférieur à des communes comme Toulouse ou Montpellier, pourtant bien mieux notées en matière de dynamisme de l’emploi.
Le logement à Grenoble écope également d’une note de 6, ce qui la classe 24e au classement général. Tout comme le taux de réussite en licence, également noté 6 sur 10.
Au final, le seul domaine dans lequel Grenoble a une note en dessous de la moyenne (4 sur 10) est celui de l’évolution du nombre d’étudiants sur dix ans. Une perte d’attractivité ? Pas à l’international en tout cas : avec un taux de 22,6 % d’étudiants Erasmus, la capitale des Alpes dépasse en effet de loin les autres villes.
Reste un élément qui pose question : si Grenoble demeure très bien classé par L’Étudiant, le fait est qu’elle régresse d’année en année dans le classement. La ville était ainsi première au classement de 2016, et deuxième à celui de 2017. Signe d’une amélioration dans les autres villes étudiantes de France… ou d’une détérioration de la situation à Grenoble ?