FIL INFO – Fit & Gourmande, épicerie et atelier de création culinaire « raisonnée et éthique », espère pouvoir ouvrir un local à Grenoble d’ici novembre 2018. Pour le moment, les trois porteuses de projet comptent sur le succès de leur campagne de financement participatif. Les raisons d’espérer sont bien là : trente jours avant la fin de la collecte, la moitié de l’objectif a d’ores et déjà été atteint.
Un lieu d’achat et de création culinaire « 100 % passionnée et raisonnée », c’est ce que propose Fit & Gourmande, qui espère pouvoir bientôt emménager dans un local d’une trentaine de mètres carrés situé sur le boulevard Foch à Grenoble.
Brioche vegan, sans beurre, sans œufs, sans sucre raffiné © Fit & Gourmande
Afin de financer ses travaux, ainsi que la mise en ligne d’une e‑boutique, les porteuses du projet ont lancé une campagne de financement participatif.
L’objectif : créer un lieu qui soit autant une épicerie qu’un atelier de cuisine et une salle destinée à organiser des événements, depuis des petits-déjeuners d’entreprise jusqu’à des soirées festives.
L’atelier aurait, pour sa part, vocation à donner des cours de cuisine, accessibles aux plus petits, et à apprendre à réaliser les recettes Fit & Gourmande. Parmi lesquelles des cookies ou des brioches végan, ou encore des brownies sans lactose ou sucre raffiné.
Une éthique culinaire bio, végan et sans plastique
Car le but est bien de « permettre à tous de se faire plaisir avec des produits sains, nutritifs, éthiques, mais surtout super gourmands », écrivent les porteuses du projet. Une éthique culinaire ? Fit & Gourmande promet des produits de saison, issus de l’agriculture biologique, sans « mauvaise graisse » ni « mauvais sucre ». En ce qui concerne les emballages, le plastique sera prohibé, et seul le carton recyclé sera le bienvenu, assurent encore les porteuses de projet.
Mathilde et Laurence. © Fit & Gourmande
Fit & Gourmande est une histoire de famille : tandis que Mathilde crée des recettes et tient un blog culinaire, sa cousine Laurence assure le rôle d’entrepreneuse. Et c’est sa maman Anne qui est propriétaire du local en voie d’aménagement. De quoi assurer un esprit de convivialité au sein de l’atelier en devenir ? C’est le pari des trois comparses, qui espèrent pouvoir ouvrir en novembre 2018… quand bien même Mathilde sera seule aux fourneaux.
Pour l’heure, la campagne de financement participatif se passe bien. La moitié de l’objectif de 20 000 euros a d’ores et déjà été atteint, avec 170 contributeurs au compteur. Il reste encore une trentaine de jours pour compléter la somme demandée, voire la dépasser. Ce qu’espèrent les trois complices. « Nous pourrons accélérer la mise en place de l’Atelier et l’achat de notre triporteur pour pouvoir proposer nos produits sur d’autres sites grenoblois », décrivent-elles, ambitieuses.
