ENTRETIEN – La décision de démolir l’immeuble 20 galerie de l’Arlequin quartier Villeneuve à Grenoble fait couler beaucoup d’encre, et c’est loin d’être fini. Dans un protocole qui a fait l’objet d’une délibération fin 2013, la Scic habitat Rhône-Alpes devenue CDC Habitat a bénéficié de largesses financières en échange de sa promesse de réhabiliter les immeubles 10 et 20. Promesse qui a fait « pschitt » sans que l’équipe municipale conduite par Eric Piolle n’y trouve à redire. Interviewé par Place Gre’net, Jérôme Safar, conseiller municipal du groupe Rassemblement de gauche et de progrès, ne mâche pas ses mots et accuse la majorité d”“amateurisme total » dans ce dossier.
La démolition de l’immeuble 20 de la Galerie Arlequin à la Villeneuve doit permettre l’ouverture sur le parc. Octobre 2017 © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Depuis plusieurs mois, le collectif contre les démolitions imposées dénonce la décision de la Ville de Grenoble de démolir le 20 galerie de l’Arlequin, et éventuellement le 10.
Le 18 juin dernier, le collectif a pris la parole en conseil municipal et déroulé ses arguments. Il a ainsi rappelé l’existence d’un protocole dans lequel le bailleur CDC Habitat, ex-Scic Habitat Rhône Alpes s’engageait fin 2013 à réhabiliter les 191 logements du 10 – 20 galerie de l’Arlequin, en contrepartie d’avantages financiers : un petit prix de rachat et des droits à construire.
La Scic aurait fait l’économie de 10 millions d’euros
D’après Guy Tuscher, conseiller municipal de l’opposition Ensemble à gauche, l’ex-Scic aurait déboursé pour l’achat du 10 – 20 Arlequin seulement 250 euros/m2, soit le quart du prix du marché de l’époque, selon une estimation basse. A la louche, le “cadeau” fait au bailleur est évalué à 10 millions d’euros, l’équivalent d’une “subvention” de 55 000 euros par logement.
Le “cadeau” en poche, la CDC Habitat change pourtant d’avis… La Ville ne bronche pas. Au contraire, elle approuve. Troublant, alors que l’équipe d’Eric Piolle se déclare farouchement hostile aux démolitions. Les élus de la majorité ignoraient-ils ce protocole ?
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Jérôme Safar l’homme qui a vécu à travers Destot.
Jérôme Safar l’homme qui se voyait déjà installé dans le fauteuil en 2014.
Jérôme Safar l’homme connu pour ne pas beaucoup travailler.
Jérôme Safar l’homme qui n’a jamais vraiment joué le rôle de leader de l’opposition.
Jérôme Safar ô serait-il vouloir revenir ?
Je suis de ceux qui disent aujourd’hui au revoir Monsieur Piolle et je suis aussi de ceux qui ont dit au revoir Monsieur Safar, ce n’est donc pas pour vous revoir.
Une nouvelle équipe de gauche progressiste est attendue. Pour le moment seul Gemmani m’inspire (un peu) mais ne recyclons pas les perdants ou ceux qui nous plongent dans les abîmes comme Piolle.
Gemmani va devoir composer avec EnMarche et je l’attends là dessus pour faire le tri entre les opportunistes [modéré] des bosseurs…
Hahum !
C’est pas bien d’essayer de revenir sur la scène comme ça, via la Villeneuve !
Le problème de l’amateurisme de la municipalité c’est sur l’ensemble du projet ANRU et pas que sur le 10 – 20…
Ils faut que Monsieur Safar tienne son engagement de retrait de la vie publique.
Ils ne voulaient pas de lui dans le privé ? La soupe n avait pas assez de « beurre » ?
Après toutes ces déclarations sur le niveau de vie de conseille municipale dans l opposition son retour est aussi grotesque que incongrus. (Enfin, entre lui et Madame Sala…)