FOCUS - La Métro affiche dans son Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) la volonté de préserver les paysages de son territoire, ainsi que de protéger les terres agricoles en diminuant de manière importante leur urbanisation. La collectivité entend ainsi imposer des orientations paysagères aux porteurs de projet de construction à travers des carnets de paysage.
Protéger les paysages et préserver les terres agricoles de la Métropole, tel est l'un des objectifs affiché par la Métro dans le cadre de son Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI). Un objectif que le président de Grenoble-Alpes Métropole Christophe Ferrari et son vice-président chargé de l'Aménagement du territoire Yannick Ollivier ont voulu mettre en avant à l'occasion d'une présentation de l'aspect “paysager” du PLUI.
« Nous avons un cadre de vie exceptionnel, comment le garder et le conserver, et comment créer des liens plus forts avec nos paysages de proximité ? », interroge pour résumer Christophe Ferrari. Sachant que l'enjeu ne se situe pas que dans les montagnes, imparable point de vue sur le territoire métropolitain : le patrimoine végétal de l'Isère et sa diversité comptent aussi parmi les préoccupations de la Métro.
Des carnets de voyage à l'intention des constructeurs
Traduction dans les faits : la Métro a identifié sept « carnets de paysage », soit des territoires remarquables qu'il convient de préserver. Les sept Merveilles de la Métro en question ? Les Balcons de Chartreuse, la Vallée de l'Isère en aval ainsi qu'en amont, la Vallée de la Romanche, la Vallée du Drac et les Rebords du Vercors, la Confluence grenobloise et, enfin, le Plateau de Champagnier et Piémont de Belledonne.
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