FIL INFO – La commune et la station de Lans-en-Vercors accueillent pour la sixième fois le Marmotte Highline Project du jeudi 5 au dimanche 8 juillet. Un festival consacré à une discipline proche du funambulisme, ouvert aux pratiquants experts comme débutants, qui veut s’inscrire de plain-pied dans son territoire.
Du jeudi 5 au dimanche 8 juillet, ils seront plusieurs centaines à venir jouer les funambules en amont de Lans-en-Vercors. La commune iséroise et sa station accueillent en effet la sixième édition du Marmotte Highline Project, un festival sportif qui met en avant une discipline en plein essor, aussi spectaculaire que périlleuse : le Highline.
Le principe ? Les concurrents évoluent en équilibre sur une sangle élastique (slackline) tendue entre deux points situés en hauteur. Ainsi, le festival proposera-t-il vingt highlines, sur des longueurs variant de 15 à 400 mètres, et une exposition au vide allant de 15 à 300 mètres. Des lignes situées sur la falaise en amont de Lans-en-Vercors, à 1 800 mètres d’altitude, précise les organisateurs.
Un événement inscrit dans son territoire
Autant dire que le panorama aura de quoi séduire les participants. « Les différentes highlines offrent une vue panoramique sur l’ensemble du massif du Vercors, sur le massif de la Chartreuse et sur le massif de Belledonne. Le Mont Blanc est également visible par temps clair », vante encore le Marmotte Highline Project.
Si le risque n’est jamais absent, le festival insiste sur les conditions de sécurité mises en œuvre. Installées par des « bénévoles compétents », les lignes seront ainsi vérifiées chaque matin par une commission de sécurité. Une exigence d’autant plus grande que le festival est ouvert à tous : pratiquants experts, confirmés ou débutants.
Outre la compétition sportive “extrême”, le festival se veut aussi un moment ludique, avec des stands, des concerts, un mur d’escalade… et une buvette « 100 % bière locale ». Car la volonté affichée des organisateurs est bien d’inscrire l’événement dans son territoire, en accord avec ses acteurs, qu’il s’agisse des institutions, des « associations environnementalistes » ou des producteurs locaux.
FM