FIL INFO – Les huit groupes priés de quitter le local de La Clé de Sol, repris par le gérant de La Belle électrique Mixlab, obtiennent un délai supplémentaire. MixLab aurait en effet, selon Le Petit Bulletin, autorisé les musiciens à rester jusqu’à fin septembre au lieu du 1er juillet, date initialement annoncée. Un sursis qui ne répond pas à toutes les questions, et ne met pas fin aux renvois de balles entre associations et municipalité.
Ils étaient priés de quitter les lieux d’ici le 1er juillet, finalement ce sera fin septembre. Au milieu du mois de juin, huit groupes de musique qui utilisent le sous-sol du local grenoblois La Clé de Sol apprenaient en effet que leur départ était souhaité… quinze jours plus tard. Motif ? Le repreneur du local, l’association MixLab, compte réaliser des travaux avant un changement d’orientation et d’usage de La Clé de Sol.
MixLab, qui occupe déjà, via une délégation de service public, la salle de concerts La Belle électrique, souhaite en effet utiliser les studios pour des accompagnements de groupes et des ateliers. Et s’agace que l’association qui gérait jusqu’ici La Clé de Sol, Hadra, n’ait pas informé les groupes de leur éviction imminente. Pas de quoi consoler les musiciens, dont la pétition mise en ligne a passé le cap des 1600 signatures.
Jusqu’à septembre… et après ?
Au final, écrivent nos confrères du Petit Bulletin, MixLab aurait proposé aux groupes de « [rester] sur place jusqu’à fin septembre pour qu’ils aient le temps de se retourner ». Tandis que l’adjointe à la Culture de la Ville de Grenoble Corinne Bernard s’étonne que les huit formations n’aient pas eu vent de « l’appel à candidatures pour la Clé de Sol (…) très largement diffusé » et ne se soient pas manifestées à cette occasion. Le renvoi de balle semble donc continuer.
Suite à cette annonce, quid des travaux « nécessaires » que MixLab comptait effectuer au sein du local de La Clé de Sol ? Sont-ils reportés à une date ultérieure ou pourront-ils cohabiter avec la présence des musiciens ? Quel avenir encore pour les formations semi-professionnelles en question, qui s’inquiètent dans leur pétition du sort de la scène Rock/Métal grenobloise ?
Autant de questions demeurant pour le moment sans réponses : le directeur de La Belle électrique Frédéric Lapierre n’a pas donné suite à nos sollicitations d’entretien.