FIL INFO – En signant une convention de partenariat avec le centre de recherche biomédicale Edmond J. Safra à Grenoble, AG2R La Mondiale est devenue partenaire du Fonds de dotation Clinatec. Le groupe de protection sociale affiche son choix de soutenir plus spécifiquement le programme de recherche sur la maladie de Parkinson. Et ce à hauteur de 500 000 euros.
« Nous sommes très heureux et fiers de soutenir les recherches de Clinatec afin de lutter contre la maladie de Parkinson. En effet, tout comme la performance, la solidarité est une des valeurs fortes qui guident notre groupe au quotidien et dans l’ensemble de ses métiers », a tenu à souligner, le 22 juin, François-Marie Geslin, membre du Comité exécutif d’AG2R La Mondiale en charge de l’engagement sociétal lors de la signature de la convention de partenariat avec le centre de recherche biomédicale Edmond J. Safra.
Dans ce sens, au nombre de ses quatre axes prioritaires, le 1er groupe paritaire d’assurance de protection sociale et patrimoniale en France a inscrit l’amélioration de la santé par la prévention.
Rien d’étonnant donc que cet acteur soutienne financièrement le projet de recherche développé à Clinatec, justement consacré à la prévention de la maladie de Parkinson.
Le don de 500 000 euros se veut en rapport avec un enjeu sociétal fort. En effet, 6,5 millions de personnes dans le monde sont actuellement touchées par la maladie et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
Poursuivre le développement d’un implant cérébral contre la maladie de Parkinson
Alors que la voie médicamenteuse est actuellement au fond de l’impasse, c’est grâce aux potentialités des micro-nanotechnologies et de l’électronique que les scientifiques de Clinatec espèrent réussir à ralentir l’évolution de la maladie.
Médecins, technologues, chercheurs et biologistes allient ainsi leurs forces pour développer un dispositif de neuroprotection implantable dans le cerveau. Celui-ci exploite les propriétés énergisantes démontrées de la lumière infrarouge sur les cellules nerveuses qui, ainsi illuminées, résistent mieux à la dégénérescence. D’où le nom de ce programme baptisé projet NIR pour « Near Infra Red » (proche infrarouge).
Le projet est d’ores et déjà bien avancé. « En parallèle des recherches fondamentales sur le fonctionnement de la maladie de Parkinson, Clinatec va prochainement lancer des études cliniques sur plusieurs patients qui en sont atteints afin d’évaluer l’impact de l’illumination intracrânienne sur les neurones et la maladie, et d’en identifier les potentiels effets secondaires », indique le centre de recherche.
En attendant, « ce financement (les 500 000 euros, ndlr) va permettre le recrutement de chercheurs et l’achat d’équipements nécessaires pour mieux comprendre le modèle de la maladie, une étape nécessaire pour un passage chez l’homme le plus efficace possible », précise Thierry Bosc, directeur du Fonds de dotation Clinatec.
VM