FIL INFO – Aucun des trente-neuf participants de la Chartreuse Terminorum n’est parvenu à terminer cette course hors-norme de 300 kilomètres et 25 000 mètres de dénivelé positif sans assistance ni balisage. Les deux derniers rescapés ont abandonné après 40 heures d’efforts samedi 2 juin vers 3 heures du matin.
Jeudi 31 mai, trente-neuf coureurs ont pris le départ de la deuxième édition de la Chartreuse Terminorum de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Comme en 2017, personne n’a réussi à terminer cette épreuve hors-norme. 300 kilomètres et 25 000 mètres de dénivelé positif sans balisage ni assistance. Voilà ce qui attendait les courageux engagés.
Une meilleure résistance lors de cette deuxième édition
Dernier rescapé de la première édition, Gaëtan Janssens avait abandonné après 130 km et 32 heures de course. Vainqueurs de la TransPyrenea en 2016, un raid de 866 km, Valery Caussarieu et Laurent Gueraud ont fait mieux que le Grenoblois.
Après environ 135 kilomètres parcourus et 40 heures d’efforts, ils ont rendu les armes samedi 2 juin vers 3 heures du matin. « Nous sommes bien entamés musculairement, mais pour ce qui est du moral et de l’état de santé en général, nous sommes en pleine forme », a confié Laurent Gueraud au Dauphiné Libéré. Avec le manque de sommeil, l’athlète du Territoire de Belfort a eu des hallucinations. « J’ai vu des lutins sur les arbres, les feuilles qui se transforment en animaux. »
Quatre concurrents ont terminé deux boucles de 60 km dans les délais
Vingt-cinq coureurs ont réussi à terminer une des cinq boucles de 60 km. Quinze y sont parvenus en 16 heures maximum, le temps imparti. Quatre en ont accompli deux dans les délais. Valéry Caussarieu et Laurent Gueraud ont été les seuls à repartir pour un troisième tour.
Il a fallu attendre neuf ans avant qu’un participant parvienne à “vaincre” la Barkley, dont la Chartreuse Terminorum est inspirée. En deux ans, l’épreuve iséroise est restée pour l’heure imprenable.
LG