FIL INFO – Un collectif d’habitants du quartier de l’Abbaye à Grenoble organise un rassemblement le samedi 26 mai à 11 heures contre le projet d’installation de trois antennes-relais SFR à proximité d’une école et d’une halte-garderie. La Ville de Grenoble aurait d’ores et déjà organisé une réunion avec l’opérateur.
Les antennes-relais continuent de faire réagir les habitants de Grenoble. Le collectif C3A (Collectif anti-antenne Abbaye) annonce la tenue d’un « rassemblement pacifique » samedi 26 mai à 11 heures, à côté de la MJC de l’Abbaye. C’est-à-dire à l’angle de l’avenue Jeanne-d’Arc et de la rue Condé, au cœur du quartier de l’Abbaye.
Les riverains du quartier entendent ainsi dénoncer la projet de SFR d’installer trois antennes-relais au 11 rue Élie-Cartan. Soit, font-ils savoir, « à une centaine de mètres d’une école et d’une halte-garderie ». Les habitants expriment une inquiétude d’autant plus forte que trois antennes-relais Free sont selon eux d’ores et déjà installées à 80 mètres de l’emplacement prévu.
« Nous avons déjà déposé en mairie de Grenoble un recours gracieux accompagné d’une pétition contenant 588 signatures », déclare le collectif. Qui indique encore que la Ville de Grenoble tiendra une réunion d’information avec l’opérateur SFR, le mardi 29 mai, et a sollicité l’instance de médiation de la préfecture de l’Isère.
Le PLU “anti-antennes” de Grenoble attaqué par les opérateurs
Les revendications du rassemblement ? Refuser le projet d’implantation des trois antennes-relais incriminées, mais aussi « dire non à la prolifération des antennes sur l’agglomération » en privilégiant la « mutualisation des installations ». Le collectif C3A demande enfin une meilleure information des usagers et des riverains, ainsi qu’un « débat national sur les effets des ondes électromagnétiques ».
En décembre 2017, suite à la mobilisation du collectif Stop Antenne Cachin, le maire de Fontaine Jean-Paul Trovéro a, lui, interdit l’installation de nouvelles antennes-relais sur sa commune. Quelques mois plus tôt, les quatre opérateurs de téléphonie mobile avaient attaqué le Plan local d’urbanisme de Grenoble, interdisant les antennes-relais à moins de 100 mètres des établissements « sensibles » comme les crèches, les écoles ou les lieux de vie de personnes âgées.