FOCUS - Alexis Jolly, élu Front national échirollois, dénonce la mise à disposition par la Ville d'Échirolles d'une salle pour l’Association des jeunes musulmans du Village 2, à travers la Société dauphinoise pour l’habitat. Une subvention « déguisée », selon l'élu frontiste, et un contournement du principe de laïcité alors que ces lieux, officiellement déclarés pour du soutien scolaire, serviraient également de salle de prières. La Ville dément.
La mise à disposition d'un local résidentiel collectif par la Ville d'Échirolles partagé par l'Association des jeunes musulmans du Village 2 et l'association Oxyjeunes pose problème à l'élu Front national Alexis Jolly ainsi qu'à un comité de citoyens.
Situé au 9 rue Denis-Papin, ce local appartient à la Société dauphinoise pour l'habitat (SDH) qui le met gratuitement à la disposition de la Ville d'Échirolles. Une situation qui n'avait rien d'anormal jusqu'à ce que l'élu frontiste découvre que ce local serait utilisé comme salle de prières par l'association musulmane. Laquelle, affirme l'élu, n'aurait payé « ni loyers ni charges », tout au moins jusqu'à la signature d'une nouvelle convention d'occupation, en janvier 2018. Une pratique qui, estime-t-il, dépasse le cadre « des activités culturelles favorisant le lien social officiellement déclaré en préfecture par l'association ».
Pour l'élu, c'est clair, la municipalité de Renzo Sulli, le maire d'Échirolles, finance la structure associative par le biais de « subventions déguisées », contrevenant ainsi au principe de laïcité. Appuyé par des « habitants contribuables », ce dernier monte au front et réclame « le remboursement par l'association des sommes relatives à la mise à disposition gracieuse du local, à l’acquittement des charges et à l’entretien des locaux depuis 2014 ».
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