EN BREF – La compagnie Arcosm proposait, ce vendredi 4 mai, une véritable soirée cabaret pour marquer la clôture d’une résidence de trois ans à La Rampe d’Échirolles. Extraits de spectacles de danse, percussions corporelles et chansons françaises revisitées ont ponctué la soirée, avant qu’elle ne s’achève, très tard, par un « bal déjanté ».
C’est à une soirée inhabituelle que la compagnie de danse Arcosm a invité le public ce vendredi 4 mai à La Rampe d’Échirolles, dans le cadre du week-end festif Surprise party. Les artistes, auxquels la direction de la salle avait donné carte blanche, ont en effet concocté pour l’occasion une véritable soirée cabaret aux petits oignons.
Un subtil cocktail mêlant extraits de spectacles de danse, de percussions corporelles, de chanson française « aux limites du presque trop », le tout se terminant par un « bal et un bœuf déjantés » avec la complicité d’un public enchanté par ces grains de folie. Une manière aussi, pour la célèbre salle échirolloise, de marquer de manière festive la fin d’une troisième saison de compagnonnage avec sa compagnie fétiche dans le cadre d’une résidence artistique.
Une création unique et originale « 100 % made in Échirolles »
« Nous avions envie non seulement de quelque chose de décalé mais aussi d’inviter les gens à participer avec nous », nous confie Frankie Rocher, le directeur de La Rampe. Un pari réussi si l’on en juge à la bonne énergie et à l’humeur joyeuse qui ont régné tout au long de cette soirée cabaret. D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé, se mettant en mouvement et participant activement et sans chichis au bal final sur des musiques entraînantes autant que colorées.
Retour sur quelques séquences de cette soirée pas comme les autres qui a permis de découvrir La Rampe sous un angle inattendu avec une création unique et originale « 100 % made in Échirolles. »
« Nous avons envie de développer les moments d’optimisme grâce à l’art »
« Nous avons besoin de bonheur avec des artistes de talent. C’est eux qui nous aident à vivre et à traverser les difficultés que nous avons tous dans notre existence », souligne Franckie Rocher. Le directeur de la Rampe se dit séduit par l’idée de « réinventer le monde ». Tout un programme… mais il suffit de le vouloir, selon lui.
L’homme de l’art en est convaincu, il faut que les lignes bougent. « Ça fait tout de même dix-huit ans que nous sommes dans ce siècle avec des images douloureuses, marquantes. Heureusement, il y a aussi des moments d’optimisme et nous avons envie de les développer, grâce à l’art, grâce au spectacle vivant », conclut-il.
Joël Kermabon