REPORTAGE - Faute d'interlocuteurs, le débat qui a suivi l'assemblée générale de l'Union des habitants du centre-ville de Grenoble a tourné court ce mercredi 25 avril. Sept élus municipaux ont quitté la salle en signe de solidarité avec Lucille Lheureux, l'adjointe aux espaces publics, qui a été copieusement huée par un public très remonté. Tout se passait en fait relativement bien jusqu'à ce que soient abordés les usages – estimés dévoyés par certains – liés au mobilier urbain provisoire installé rue de la République…
Au départ, il s'agissait d'un simple débat qui devait suivre une assemblée générale d'union de quartier – celle de l'Union des habitants du centre-ville (UHCV) de Grenoble –, à l’amphithéâtre de la Maison du tourisme, ce mercredi 25 avril.
On pouvait certes s'attendre à ce qu'il y ait des remous, comme souvent dans ce genre de réunion où les élus sont plus ou moins chahutés par les habitants, mais la soirée a rapidement pris une tournure inattendue. Pendant que Lucille Lheureux, l'adjointe aux espaces publics, répondait à une question sur la suppression du mobilier urbain provisoire installé rue de la République, celle-ci a essuyé sifflets et huées. Ce qui a provoqué un geste d'humeur de l'élue.
Posant son micro, cette dernière, excédée par ce manque de respect, a quitté, séance tenante, l'amphithéâtre, entraînant quasi immédiatement dans son sillage cinq élus : Jacques Wiard, délégué aux déplacements et à la logistique urbaine, Pierre Mériaux, délégué au tourisme et à la montagne, Alain Denoyelle, adjoint à l'action sociale et Antoine Back, élu de proximité du secteur 2.
Deux autres – Kheira Capdepon, adjointe aux personnes âgées et à la politique intergénérationnelle et Pascal Clouaire, adjoint à la démocratie locale – sont restés un moment pour répondre à quelques questions avant de rejoindre le reste de l'équipe.
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