FOCUS - À l'occasion de la réunion publique entre élus et habitants organisée fin mars par l'union de quartier Berriat, Saint-Bruno et Europole, la question du réaménagement de la place Saint-Bruno a pesé très lourd dans les échanges. « Concertation en tranches », suspicion de projet “caché”… La Ville a tenté de répondre aux inquiétudes en justifiant sa démarche.
Bien moins houleuse qu'en 2017 (voir encadré), la réunion publique organisée par l'Union de quartier Berriat, Saint-Bruno et Europole le 28 mars dernier n'en a pas moins été l'occasion d'échanges francs et directs. Motif principal d'inquiétude des habitants exprimé aux élus ? Le réaménagement de la place Saint-Bruno, qui interroge tant sur le fond que sur la forme.
Le président de l'union de quartier Bruno de Lescure, par ailleurs poil à gratter tenace de la municipalité via son association Vivre à Grenoble, n'a pas manqué de s'émouvoir du lancement d'une concertation « en tranches ». La Ville ferait en effet appel à un cabinet d'études pour dresser un diagnostic de la situation du marché Saint-Bruno sans prendre en compte le reste de la place.
« Nous pensons que l'on ne peut pas envisager cette place autrement que globalement », juge Bruno de Lescure.
Le président de l'union de quartier s'étonne au demeurant que le cabinet d'études mandaté ne soit venu que deux matinées et ne se soit entretenu qu'avec une vingtaine de personnes « dans une séance de post-it ». « Ça pose quand même un vrai problème pour un espace aussi central qui comporte 26 000 personnes ! »
Résultat, selon lui ? Un diagnostic « léger », une absence de dialogue entre commerçants non sédentaires et commerçants sédentaires, et plus généralement un manque de concertation publique. « Vous vous étiez engagés à faire des diagnostics partagés et de véritables scénarios alternatifs, autrement dit de grosses discussions », rappelle Bruno de Lescure aux élus présents face à lui.
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