FIL INFO – La Ville de Grenoble dresse le bilan du nombre de plantations d’arbres au cours de la saison hivernale 2017 – 2018. Au total, annonce-t-elle, ce sont 807 arbres qui ont été plantés, avec une attention toute particulière portée à la diversité des espèces. Tout en oubliant de préciser que d’autres ont été abattus…
Aux premiers jours du printemps, la municipalité de Grenoble dresse le bilan des plantations d’arbres sur son territoire durant la période hivernale. La Ville et la Métropole annoncent ainsi avoir planté 807 arbres dans Grenoble. Après renseignement, 128 arbres ont dans le même temps été abattus. Soit un total de 679 arbres supplémentaires. À noter toutefois : des coupes ont lieu toute l’année, alors que les plantations n’ont lieu qu’en hiver.
Une attention particulière est portée à la diversité des espèces. Elles sont ainsi plus de 500 en 2018, contre 292 en 2006. La Ville met notamment l’accent sur les arbres fruitiers, et dresse l’inventaire des plantations : un figuier, un prunier et un amandier ont été mis en terre place Bévière, tandis que quatre pommiers et quatre pruniers ont rejoint la place Jean-Moulin. Deux noyers, trois noisetiers et deux kakis occupent quant à eux le parc La Bruyère, quand la Villeneuve a été enrichie d’un prunier et le Théâtre de poche d’un figuier.
1 200 arbres de plus qu’en 2014 sur Grenoble
« Ces derniers jours, quinze arbres ont été plantés dans le parc Hoche, dix place Grenette, six dans le cadre du projet d’embellissement de l’entrée Catane du Budget participatif 2016 », détaillent, à titre d’exemple, les services de la Ville. Si le patrimoine arboricole fait régulièrement l’objet de communiqués de la municipalité, c’est que le quarante-et-unième engagement de campagne de 2014 mentionnait la volonté de « végétaliser la ville ».
En décembre 2017 déjà, à l’occasion d’une rencontre-bilan avec la presse, le maire de Grenoble Éric Piolle et l’adjointe en charge des Espaces publics et de la Nature en ville Lucille Lheureux faisaient ainsi savoir que Grenoble comptait 1 200 arbres de plus qu’en 2014. Ou, plus précisément, un “solde positif” de 1 199 arbres entre les plantations et les coupes. Autant de nouveaux arbres qui nécessiteront, toutefois, plusieurs années avant d’avoir le même impact sur l’environnement que ceux qui ont été abattus.