DÉCRYPTAGE - Le directeur général des services de la Ville de Grenoble, François Langlois, n’accompagnera pas le maire écologiste Eric Piolle jusqu’au terme de son mandat. L’artisan du plan d'austérité, alias "plan de sauvegarde des services locaux" transmet le flambeau, cet été, à Emmanuel Rouède, l'actuel directeur général adjoint de Grenoble-Alpes Métropole. Un passage de relais qui ne doit rien au hasard et suscite de nombreux commentaires…
Certes l’actuel directeur général des services (DGS) de la Ville de Grenoble, François Langlois, va sur ses 66 ans et aura bientôt quarante-six années de service au compteur.
Certes il a « souvent battu le pavé en faveur de la retraite à 60 ans. Donc il faut un minimum de cohérence entre ses opinions et ses actions », souligne-t-il.
Certes son départ à la retraite « était convenu avec le maire de longue date ». Il n'empêche que partir avant la fin du mandat a de quoi surprendre quelque peu… Surtout deux ans avant les prochaines élections municipales. François Langlois et le maire auraient tout aussi bien pu décider qu’il était nécessaire que le directeur général des services achève ce qu'il avait engagé. En l’occurrence, le fameux "plan de sauvegarde des services locaux".
Alors pourquoi partir maintenant ? La loi elle-même incite les DGS à aller jusqu'au bout de leur tâche puisque ces fonctionnaires occupant les emplois dits "fonctionnels" sont autorisés à rester au-delà de l’âge légal du départ à la retraite…
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 83 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous