FOCUS - Tout porte à croire que le permis de construire du projet Neyrpic (version 2) est, cette fois, en bonne voie d'être délivré. Le maire de Saint-Martin-d’Hères David Queiros a a en effet rendu compte des conclusions positives de l'enquête publique, ce samedi 10 mars. Le promoteur Apsys devrait donc lancer la construction de son pôle de commerce et de loisirs de 24 000 m2 sur la commune, au deuxième semestre 2018. À moins que les conseillers métropolitains n'en décident autrement le 6 avril prochain…
Ce vendredi 9 mars, le commissaire d’enquête a remis ses conclusions à la commune de Saint-Martin-d’Hères, suite à l’enquête publique préalable à la délivrance du deuxième permis de construire de Neyrpic (version 2).
Et dès le lendemain, comme la loi l’y incite, David Queiros, maire de Saint-Martin-d'Hères, a porté à la connaissance du public les résultats de l’enquête publique. Tout au moins ses grandes lignes.
« Le commissaire d’enquête a émis un avis favorable au permis de construire […] », a annoncé l'édile depuis la maison communale, située à quelques mètres des friches Neyrpic. Une nouvelle que savoure, sans aucun doute, l’équipe municipale qui défend bec et ongles ce projet de « cœur de ville » depuis les années 2000.
Car ce projet a fait face à quelques résistances. Le premier permis a d'ailleurs été attaqué par des opposants. Une affaire toujours en cours de procédure devant le Conseil d’État… Quant au maire de Grenoble Eric Piolle, il a, pour sa part, dénoncé à plusieurs occasions la démesure du futur centre commercial…
"C’est un peu comme lors d'une élection et les gens ont fait leur choix"
« Je tiens à insister sur le fait que l’enquête publique fait partie du processus démocratique […], a déclaré David Queiros ce samedi. Avant d'enfoncer le clou un peu plus tard : « À travers cette enquête, les personnes ont pu s’exprimer. Il y a des “pour” et des “contre”. C’est un peu comme lors d'une élection, et les personnes ont fait leur choix. »
Pas moins de 400 pièces ont été réunies au cours de cette enquête publique et 800 avis recueillis au total. Parmi lesquels 60 % sont positifs, 30 % négatifs, et 10 % « indéterminés ».
Comprendre que, dans ce dernier cas de figure, les personnes ou les associations ont formulé des remarques sans se prononcer.
Le rapport de l’enquête publique de 200 pages sera, lui, accessible dans son intégralité sur le site de la commune, à compter de ce lundi 12 mars après-midi. Reste que le commissaire d’enquête a émis sept réserves que la Ville doit lever sous deux mois, selon la convention…
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