FOCUS - Fondé il y a près d'un an à l'initiative de Matthieu Chamussy, le cercle de réflexion « Grenoble nous rassemble » vient de présenter ses propositions sur la vie quotidienne et les espaces publics, sept mois après avoir dévoilé celles sur la démocratie locale et les déplacements. Ce « rassemblement des modérés » entend ainsi instiller « du positif » et enrichir le débat public.
Lancé publiquement au mois de février 2017 par Matthieu Chamussy, conseiller municipal d'opposition, le cercle de réflexion « Grenoble nous rassemble » poursuit son bonhomme de chemin.
Son objectif ? Défricher le terrain des idées et enrichir le débat public local. Avec, à la base, un constat sans appel : « Grenoble mérite mieux que le débat public que l’on peut observer. »
Entre temps, ce « rassemblement de modérés », ainsi qu'il se définit, n'a pas chômé, organisant tout au long de l'année 2017 des ateliers thématiques et des séances plénières pour restituer le fruit de ses cogitations.
En juillet 2017, Grenoble nous rassemble avait ainsi présenté les cinq pistes retenues sur les questions des déplacements et de la démocratie locale. Après avoir lancé une deuxième vague d'ateliers sur la vie quotidienne des Grenoblois et la question des espaces publics, le collectif a présenté son diagnostic et ses propositions dans ces domaines, le 17 février dernier.
« Il y a de bonnes idées à prendre partout »
« Les difficultés que traverse la Ville de Grenoble sont suffisamment complexes pour ne pas se réduire à la caricature qui voudrait que les uns ont raison sur tout, les autres tort sur tout. Il y a des bonnes idées à prendre partout, pour peu qu'elles soient frappées au coin du bon sens », estime Matthieu Chamussy. Ce cercle entend ainsi démontrer que des femmes et des hommes de tous horizons « se préoccupent plus de savoir où ils vont que d'où ils viennent ».
Preuve du large spectre politique de ce rassemblement, la diversité des personnalités aux cotés de Matthieu Chamussy lors de la présentation.
Sylvie Borne-Drulhon (PS) et Marie-Claire Nepi (Modem), toutes deux adjointes de secteur sous le mandat de Michel Destot, y côtoient Guy Waltisperger, ex-président du Comité de liaison des unions de quartier (Cluq). Ou encore Christian Bec, un militant Les Républicains souvent vu aux côtés d'Alain Carignon lors de ses différentes campagnes.
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