REPORTAGE VIDÉO – La compagnie Malka présentait, jeudi 15 février à l’Espace culturel René Proby de Saint-Martin‑d’Hères, les premiers pas de sa nouvelle création Vies Violences – Les gens d’à côté. Une répétition publique, suivie d’une discussion avec les spectateurs, qui participe à l’élaboration de ce projet.
« Vie violence, ça va de pair » chantait Nougaro. Sur la même ligne, Bouba Landrille Tchouda, chorégraphe isérois et Chevalier des Arts et des Lettres, propose le deuxième opus de son projet artistique Vies Violences.
Investir la question de la violence et participer à l’ouverture du public aux pratiques chorégraphiques, voilà le dessein de sa nouvelle création Les gens d’à côté. La troupe est constituée uniquement de jeunes amateurs de Grenoble, Échirolles et Saint-Martin‑d’Hères qui avaient tous « des expériences différentes avec la danse ».
« C’est un spectacle fait ensemble »
Avec des amateurs, « on ne travaille pas forcément de la même manière », admet Bouba Landrille Tchouda. Les professionnels de la compagnie Malka accompagnent ainsi davantage les jeunes danseurs et les aident à structurer leurs idées.
Ces derniers seront ainsi conviés à des ateliers d’écriture pour confectionner ce qui sera lu durant le spectacle, le projet final devant mêler danse, textes et vidéos.
Quatre dates en juin dans l’agglo
Pour les danseurs, c’était une première devant le public. La première fois qu’ils présentaient un assemblage de toutes les parties qu’ils avaient travaillées jusque-là. « C’est la fois où j’ai vraiment découvert tout ce qu’on avait fait jusqu’à présent », reconnaît l’un d’entre eux.
La répétition générale aura lieu le 31 mai, avant d’investir les théâtres de l’agglomération grenobloise. Rendez-vous à L’Heure bleue samedi 2 juin à 20 heures pour la première, puis mardi 12 juin à l’Espace 600, jeudi 14 juin à La Rampe, et enfin samedi 16 juin au Théâtre municipal de Grenoble.
Texte et vidéo : Clémentine Robert