FOCUS - La ligne Lyon-Turin pourrait attendre encore un peu. Certes le conseil d'orientation des infrastructures, missionné par le gouvernement, ne s'est pas directement penché sur le sort du tunnel transfrontalier. Mais il préconise de remettre à plus tard la seconde phase du chantier, à savoir les accès ferroviaires à la ligne. Et recommande à la place de moderniser l’axe Dijon-Modane. Tollé du côté des promoteurs du Lyon-Turin.
Le conseil d'orientation des infrastructures (COI) confirme dans son rapport, rendu public ce 1er février, la voie tracée par la ministre des Transports Élisabeth Borne quant au devenir de la ligne ferroviaire Lyon-Turin.
Si le tunnel transfrontalier, qui fait l'objet d'un engagement tripartite avec l'Italie et l'Europe, est bel et bien sur les rails – comme l'a confirmé le chef de l'État lors du sommet franco-italien en septembre dernier –, la seconde phase de ce chantier à près de 15 milliards d'euros n'y est pas jugée prioritaire. À savoir, les accès à la ligne.
« Il [le conseil d'orientation des infrastructures, ndlr] considère que la démonstration n’a pas été faite de l’urgence d’engager ces aménagements dont les caractéristiques socio-économiques apparaissent à ce stade clairement défavorables », souligne le rapport établi par un groupe de parlementaires, d'élus locaux et d'experts.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 84 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous