FOCUS - Le malaise perdure à l'hôpital couple-enfant de Grenoble où, depuis début décembre, les deux pédiatres endocrinologues, épuisées face à la surcharge de travail, sont en arrêt-maladie. Derrière, les familles dénoncent le manque de moyens et l'inaction de la direction, appelant à un rassemblement samedi 3 février. L'annonce de renforts paramédicaux au 1er mars et la promesse d'un poste supplémentaire de médecin en 2018 ne suffit pas à lever les inquiétudes des parents.
Les promesses de la direction du CHU Grenoble Alpes n'ont pas calmé la grogne des parents. Samedi matin, ils appellent à manifester devant l'hôpital couple-enfant pour dénoncer le manque de moyens en diabétologie pédiatrique.
Dans ce service où sont suivis deux cent cinquante enfants – quatre fois plus qu'il y a quinze ans et, parmi eux, des patients de plus en plus jeunes – les deux médecins endocrinologues ont jeté l'éponge début décembre, épuisées face à la surcharge d'activité, le manque de moyens et les réponses apportées par la direction de l'hôpital.
Alors que le CHU est dans le viseur des autorités de tutelle, ministre de la Santé en tête, sommé de présenter un plan d'actions et de revoir sa gouvernance après de nombreux témoignages de souffrances et de harcèlement au travail, la situation dans ce service pédiatrique patine…
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