Le président de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) annonce dans un entretien aux Échos des tests de 5G dans neuf métropoles de l’Hexagone, dont Grenoble. À compter de cette année, des fréquences seront ouvertes sur différents pilotes. Mais il faudra attendre au moins 2020 pour des attributions de fréquences.
La 5G bientôt à Grenoble ? Oui, a fait savoir le président de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) dans un entretien accordé aux Échos. « Nous ouvrons des fréquences dans la bande des 3,5 GHz pour effectuer des pilotes dans neuf métropoles », a ainsi déclaré Sébastien Soriano. Et Grenoble figure bien dans la liste, aux côtés de Lyon, Montpellier ou Bordeaux.
Cependant, les particuliers ne seront pas les premiers concernés par cette évolution technologique, qui pourrait permettre des débits de plusieurs gigabits par seconde et ainsi répondre au défi posé par la multiplication des objets connectés. « L’idée est de travailler sur un hôpital, un port ou encore une autoroute connectée. Et de bien comprendre ce que permet la 5G, qui vise surtout les entreprises contrairement à la 4G », explique ainsi Sébastien Soriano.
Christophe Ferrari fait part de son enthousiasme
Quant aux attributions de fréquences, elles ne surviendront pas avant 2020. Le président de l’Arcep considère en effet que les standards de la 5G ne sont simplement pas encore établis, et ne le seront pas avant le printemps. « D’ici là, tous ceux qui disent qu’ils font de la 5G, ce n’est rien d’autre que de la communication ! », estime-t-il, visant l’Allemagne ou le Royaume-Uni.
Un bémol qui ne contrarie en rien l’enthousiasme de Christophe Ferrari. Dans un communiqué, le président de la Métro annonce ainsi se réjouir que « le territoire métropolitain grenoblois soit, une fois de plus, une terre d’expérimentation où s’inventent des solutions innovantes pour la compétitivité de nos entreprises comme pour faciliter la vie quotidienne des habitantes et des habitants ».