EN BREF – Cette année, de nouvelles illuminations ont fait leur apparition à Grenoble pour embellir la ville à l’occasion des fêtes de fin d’année jusqu’au 7 janvier. Au total, 1 200 décorations lumineuses illuminent 126 rues de la ville de Grenoble. Le point sur les nouveautés.
« L’action politique, c’est pas des cadeaux, ça se construit ! », assène Eric Piolle lorsqu’on lui demande ce qu’il a demandé au Père Noël.
Le maire de Grenoble présentait hier les nouvelles illuminations de fin d’année qui décorent Grenoble depuis le 24 novembre dernier.
Au total, 1 200 illuminations sont installées dans 126 rues grenobloises jusqu’au 7 janvier. Avec la volonté, assure le maire, de diversifier les lieux illuminés pour garantir une répartition équitable, dès que l’on s’éloigne du centre-ville.
Une facture d’électricité divisée par plus de 4,5
Une partie des illuminations a été entièrement renouvelée : celles du cours Jean-Jaurès, et des rues Ampère, des Eaux-Claires, Lesdiguières, Montorge, et La Bruyère. Sans oublier une partie de l’avenue Maréchal Randon.
L’occasion de remplacer un ancien éclairage énergivore et ainsi de réaliser de substantielles économies d’énergie. En trois ans, la ville a ainsi divisé par plus de 4,5 la facture d’électricité des illuminations de fin d’année, passant de 18 624 euros en janvier 2014 à 3 972 euros en janvier 2017.
L’investissement pour cette année reste néanmoins de 60 000 euros, sans compter la pose et la dépose des éclairages qui coûtent 125 000 euros chaque année.
Des motifs propres à Grenoble
Cette année, deux nouveaux motifs conçus spécialement pour la ville de Grenoble ont par ailleurs été installés. A commencer par le renne, dessiné par Laura de l’école Joseph Vallier, qui décore les abords de treize écoles.
Grâce à cet emblème de Noël, l’écolière a gagné la deuxième édition de l’opération « Rêves d’enfant » qui propose aux élèves de plusieurs écoles grenobloises de réaliser une illumination. Les productions sont soumises à un vote sur la page Facebook de la Ville et le dessin gagnant est transformé en guirlande lumineuse.
Les motifs de la rue Ampère ont, eux, été imaginés par Nour Moussawi, doctorante de l’École nationale d’architecture de Grenoble. Dans le cadre de sa thèse sur l’éclairage urbain, l’étudiante a été amenée à travailler sur plusieurs expérimentations avec Olivier Curto, responsable de l’éclairage public de Grenoble. Son projet a vu le jour à l’occasion d’un accord entre la Ville et l’école d’architecture.
Des sapins pour redynamiser le centre-ville
Autre nouveauté (de taille) : les sapins qui font leur retour après des années d’absence dans le centre-ville grenoblois. Au départ censés être disséminés dans tous les secteurs de la ville, les onze sapins provenant du massif des Écrins ont finalement été installés dans le centre afin de lier les différents sites du marché de Noël.
Cette opération, qui a coûté 30 000 euros à la ville, se veut une démonstration de soutien aux commerces de proximité face à la prolifération des grands centres commerciaux.
Reste à voir si ces rois de la forêt parviendront à pacifier les relations entre les commerçants grenoblois et la mairie !
Clémentine Robert